L’agenda politique

Juin
10
jeu
Emmanuel Macron chez les Bleus à Clairefontaine @ Centre national de Clairefontaines
Juin 10 Jour entier

À quelques jours du début de l’Euro, Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron sont attendus ce jeudi à 13 heures à Clairefontaine, afin de déjeuner avec l’équipe de France de football qui jouera son premier match face à l’Allemagne le 15 juin. Le chef de l’Etat son épouse seront accompagnés par le président de la Fifa, Gianni Infantino. Sous l’impulsion des deux hommes, l’instance qui gouverne le football mondial doit installer une antenne place de la Concorde à Paris, à l’Hôtel de la Marine restauré, inauguré plutôt dans la matinée par le président de la république.

C’est une visite devenue désormais une tradition. En juin 2018, le chef de l’Etat avait rendu visite aux Bleus juste avant leur départ pour la Coupe du monde en Russie. Comme Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou François Hollande l’avaient parfois fait avant lui. “Une compétition réussie, c’est une compétition gagnée“, avait-il alors déclaré. Un mois plus tard, Didier Deschamps et ses hommes étaient sacrés à Moscou.

Interview d’Emmanuel Macron sur BFMTV et RMC @ centre technique national du football français.
Juin 10 Jour entier

Encore et toujours football ce jeudi pour Emmanuel Macron. Après son déjeuner avec les Bleus à Clairefontaine, le chef de l’état est l’invité de BFMTV et de RMC, pour un entretien exclusif. Depuis le centre technique national du football français, il répondra aux questions de Mohamed Bouhafsi et Jean-Louis Tourre, présentateurs de “Top of the foot“, sur RMC. L’interview sera diffusée en direct sur BFMTV à 14h30 et dans “Top of the foot“ sur RMC à 18h.

Moins de 24h avant le début de l’UEFA EURO 2020, Emmanuel Macron partagera sa passion pour le ballon rond, ses souvenirs associés avec notamment la Coupe du monde 2018, ainsi que son attachement pour le football amateur.

Proposition de loi pour la création d’un “ticket restaurant étudiant“ @ Sénat
Juin 10 Jour entier

Jeudi 10 juin, à 10h30, le Sénat examinera en première lecture une proposition de loi centriste co-signée par 79 sénateurs de différents bords, visant à créer un “ticket-restaurant étudiant“. Le système qui viendrait compléter l’offre de restauration universitaire gérée par les Crous, serait ouverte à tous les étudiants, qu’ils soient ou non boursiers. Le nombre d’étudiants concernés est évalué entre 500.000 et 600.000.

Une proposition de loi LR similaire a déjà été déposée en février à l’Assemblée nationale, soutenue par une soixantaine de députés, dont quelques membres de la majorité

L’objectif de la mesure est notamment de pallier l’insuffisance du maillage territorial du système de restauration universitaire. Les 801 points de vente gérés par le Crous ne sont pas répartis de manière homogène en France, ce qui conduit à l’existence de “zones blanches“ et place certains étudiants en situation “d’inégalité d’accès au service public de la restauration universitaire“, pointe le rapporteur du texte Jean Hingray, sénateur des Vosges.

Quelles modalités ?

Semblable au titre-restaurant des salariés, ce titre de paiement d’une valeur globale de 6,60 euros serait acheté par l’étudiant auprès des Crous au tarif social étudiant, soit 3,30 euros, et financé pour moitié par l’Etat. L’étudiant pourrait l’utiliser pour payer un repas dans un restaurant ou pour faire ses courses. Les conditions d’utilisation seraient définies par décret.  “L’objectif de ce dispositif social est de permettre aux étudiants de réduire les dépenses alimentaires“, indique l’auteur de la proposition de loi dans l’exposé des motifs.

Si elle était adoptée par le Sénat, puis par l’Assemblée, cette loi viendrait s’ajouter aux mesures mises en place par le gouvernement en faveur des jeunes très touchés par la crise sanitaire. Face à leur désarroi, l’Etat a pris de nombreuses mesures depuis l’automne dernier, à commencer par les repas à un euro, ou les chèques-psy pour consulter gratuitement.

 

 

 

Juin
11
ven
47ème sommet du G7 @ château de Tregenna,
Juin 11 – Juin 13 Jour entier

Les dirigeants des pays les plus influents du monde se rencontrent du 11 au 13 juin lors d’un 47ème sommet du G7. Ce sera la première réunion physique des dirigeants du G7 en près de deux ans, après l’annulation du sommet l’an dernier, en raison de la pandémie de Covid-19.

Le G7, également connu sous le nom de Groupe des Sept, est une organisation internationale composée des sept plus grandes économies avancées du monde : l’Allemagne, l’Italie, le Canada, la France, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis. Le Royaume-Uni qui exerce cette année la présidence, est chargé d’organiser et d’accueillir le sommet 2021.

Où se tient le sommet 2021 ?

Le bord de mer anglais de Cornouailles accueille le 47e sommet des dirigeants mondiaux. La réunion du G7 se tiendra dans la station balnéaire de Carbis Bay à Cornwall, sur la côte sud-ouest du Royaume-Uni. Les dirigeants séjourneront au château de Tregenna, un hôtel à St Ives, pendant toute la durée du sommet.

Qui sera présent ?

Les membres de droit

Ce 47ème sommet du G7 accueillera les chefs d’état et de gouvernement des États membres, ainsi que les représentants de l’Union européenne. Outre son organisateur, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se rassembleront dans le Sud-Ouest de l’Angleterre : le président américain Joe Biden, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga, le Premier ministre italien Mario Draghi et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le Premier ministre Modi apparaîtra virtuellement au lieu de se rendre au Royaume-Uni en raison de la gravité de la pandémie de Covid en Inde. Seront également présents le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cette réunion sera le premier sommet du G7 de Joe Biden et du Premier ministre Suga. Elle sera la dernière de la chancelière Merkel avant qu’elle ne quitte ses fonctions. Le dirigeant américain se rendra ensuite à Bruxelles pour un sommet de l’OTAN le 14 juin. Cette tournée en Europe vise “ à mettre en évidence son engagement à restaurer nos alliances, à revitaliser les relations transatlantiques et à travailler en étroite coopération avec nos alliés“, a déclaré l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki. L’annonce de la Maison Blanche est intervenue alors que M. Biden concluait l’organisation d’un sommet mondial sur le climat qui signalait un engagement renouvelé des États-Unis dans les efforts environnementaux.

Les invités

Parmi les autres représentants de pays non membres, présents en tant qu’invités, figurent le Premier ministre australien Scott Morrison, le président sud-coréen Moon Jae-in, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le Premier ministre indien Narendra Modi.

Quel est le programme ?

Ce 47ème sommet du G7 sera la première réunion des dirigeants mondiaux depuis le début de la pandémie de Covid. Les questions mises en évidence par le Royaume-Uni comme priorités politiques au cours de sa présidence du G7, seront au coeur des discussions lors de cette réunion :

  • diriger la reprise mondiale du coronavirus tout en renforçant notre résilience face aux futures pandémies“ ;
  • promouvoir notre prospérité future en défendant le commerce libre et équitable“ ;
  • lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité de la planète“ ;
  • défendre nos valeurs communes“.

Le coronavirus est sans aucun doute la force la plus destructrice que nous ayons vue depuis des générations et le plus grand test de l’ordre mondial moderne que nous ayons connu“, a déclaré le chef du gouvernement britannique. “Il est juste que nous abordions le défi de reconstruire mieux en nous unissant avec un esprit d’ouverture pour créer un avenir meilleur.“

Le Premier ministre, Boris Johnson souhaite également que ce sommet du G7 parvienne à un accord sur les passeports vaccinaux et lance des discussions sur un “traité mondial“ pour faire face aux pandémies. “Nous avons besoin d’accords sur des questions comme les passeports vaccinaux, la certification du statut Covid, et le reste“, a indiqué le patron du 10 Downing street dans une interview diffusée par la chaîne publique canadienne CBC. “Il faut qu’il y ait une forme d’accord, au niveau du G7, sur la façon dont les passeports vaccinaux vont fonctionner“, a-t-il ajouté.

Les vaccins au coeur du débat

L’objectif premier de ce G7 sera de prendre des décisions concrètes sur le don de doses, la levée des brevets sur les vaccins et surtout pour trouver un accord entre Européens et Américains sur la levée des restrictions à l’export de composants du vaccin que les Etats-Unis continuent d’imposer, empêchant des pays comme l’Inde d’en produire. Biden a cherché à redorer le blason mondial de l’Amérique en annonçant juste avant le sommet que les États-Unis feraient don de 500 millions de doses de vaccin BioNTech/Pfizer pour aider les pays nécessiteux du monde entier.

Publiquement, les dirigeants européens ont applaudi cette décision, mais ils se sont également hérissés étant donné que pendant plus d’un an, les États-Unis ont effectivement interdit les exportations de vaccins alors qu’ils s’efforçaient de vacciner leur propre population.

La présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, lors d’une conférence de presse jeudi matin, a vanté à plusieurs reprises comment l’UE avait été le principal exportateur mondial de vaccins, qualifiant l’annonce de Biden de “potentielle“.“Nous souscrivons à l’objectif du G7 de mettre fin à la pandémie d’ici 2022 en intensifiant la vaccination mondiale“, a-t-elle déclaré.  “L’Union européenne a dès le début contribué massivement à cela… Nous avons également, dès le début, veillé à ce que la vaccination nationale aille de pair avec les exportations vers le reste du monde“, a t-elle ajouté.

Les dirigeants du G7 doivent “annoncer qu’ils fourniront au moins un milliard de doses de vaccins en partageant des doses et en les finançant“, a annoncé le gouvernement britannique.

 

Examen du PLFR 2021 à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Juin 11 Jour entier

Vendredi 11 juin, l’Assemblée nationale examine le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2021. Ce budget rectificatif de transition vise à accompagner salariés et entreprises dans la sortie de crise. Il met en place des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages et aux plus précaires et assure le financement des besoins complémentaires identifiés sur les budgets ministériels.

Le soutien aux entreprises et aux salariés

Un décret d’avance du 19 mai 2021 a permis l’ouverture de 7,2 Md€ de crédits. Le projet de loi de finances propose d’ajouter 14 Md€ de crédits supplémentaires répartis, entre autres, à hauteur de :

  • 6,4 Md€ pour l’activité partielle ;
  • 3,4 Md€ pour le fonds de solidarité ;
  • 4 Md€ pour les exonérations et les aides au paiement de cotisations sociales.

Il prévoit par ailleurs :

  • la prolongation du fonds de solidarité ;
  • la prolongation de l’activité partielle ;
  • des réductions de cotisations sociales jusqu’au 31 août 2021 pour les secteurs les plus touchés ;
  • la prolongation des prêts garantis par l’État (PGE) jusqu’à fin décembre 2021 ;
  • un fonds de transition à destination des entreprises fragilisées en sortie de crise ;
  • un assouplissement du dispositif fiscal du report en arrière des déficits ;
  • une hausse temporaire de l’avantage fiscal en faveur des dons aux associations cultuelles.

Le soutien au pouvoir d’achat des ménages et aux plus précaires

Le projet de budget rectificatif prévoit une nouvelle prime de pouvoir d’achat défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, au bénéfice notamment des “travailleurs de la deuxième ligne“.

Sont concernés par la mesure, tous les travailleurs hors professions médicales en contact avec le public durant la crise sanitaire : hôtes et hôtesses de caisse, nettoyeurs des espaces urbains, agents d’entretien, aides à domicile, etc. Ils ont permis au pays de continuer à fonctionner.

Une enveloppe de 700 millions d’euros (M€) est également prévue afin de maintenir les 200.000 places d’hébergement d’urgence actuellement ouvertes (dont 40 000 ont été créées depuis le début de la crise sanitaire). Le versement des bourses des étudiants sera assuré par 150 M€ supplémentaires.

Les autres mesures

Le PLFR prévoit un mécanisme de compensation des pertes de recettes des régies des collectivités territoriales comportant une dotation de 200 M€.

Il assure également le financement des besoins complémentaires identifiés sur les budgets ministériels à hauteur de :

  • 350 M€ pour les aides aux agriculteurs affectés par les aléas climatiques et sanitaires, notamment au titre des épisodes de gel du premier semestre ;
  • 100 M€ au titre du « Pass’Sport », qui soutiendra l’activité sportive des jeunes et des personnes en situation de handicap ;
  • 82 M€ d’aide exceptionnelle pour la Nouvelle-Calédonie ;
  • 57 M€ en faveur de la politique de la ville.

 

Juin
12
sam
Journée nationale de manifestation “pour les libertés et contre l’extrême droite“ @ France
Juin 12 Jour entier

CGT et Solidaires, Attac et Ligue des droits de l’homme, l’Humanité et Regards, La France Insoumise et le NPA… Plusieurs syndicats, partis, associations et médias appellent le samedi 12 juin à une “journée nationale de manifestation“, “pour les libertés et contre l’extrême droite“

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale. Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes“, écrivent les signataires de l’appel dans un communiqué.

Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.“

Les signataires

Initié par Éric Coquerel, député La France insoumise, et par le porte-parole de Génération.s Thomas Portes, l’appel à manifester partout en France le 12 juin pour les libertés et contre l’extrême droite rassemble de très nombreuses associations, organisations politiques et syndicales.

Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef, Unl, Fidl, FSE, Alternative, MNL, Confédération Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.

Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo  QNQF, observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS,  Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,

Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;

Organisations politiques :  Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Rassemblement Communiste, UCL

Le Parti communiste français, qui ne fait pas partie des signataires de l’appel, a également publié ce vendredi matin un texte de soutien, appelant de son côté à marcher le 12 juin “pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique“.

Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite

Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite
Juin
14
lun
28ème sommet de l’OTAN @ Bruxelles
Juin 14 Jour entier

Les membres de l’Otan se retrouvent, lundi 14 juin à Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden. Ce 28ème sommet appelé à ne durer que deux heures et trente minutes, va lancer la révision du concept stratégique de l’Alliance adopté en 2010 afin de la préparer à faire face aux nouvelles menaces dans l’espace et le cyberespace. Mais il promet surtout d’être surtout celui d’un retour au calme. Il. L’Otan doit panser les plaies ouvertes par Donald Trump. Le retrait d’Afghanistan, décidé sans concertation avec les alliés, a mis à mal la crédibilité des opérations extérieures de l’Alliance.

Une alliance fragilisée

L’ordre du jour devrait être dominé par la Russie, la Chine, le retrait des troupes d’Afghanistan et l’avenir de l’alliance militaire des 30 pays, notamment  l’éternelle question d’amener les alliés de l’OTAN à contribuer davantage à la défense commune. Un message rassurant est attendu du président Biden, là où Donald Trump était passé maître dans la critique de l’organisation et notamment de son financement. Le président républicain avait en effet rejeté l’OTAN, qualifié d’obsolète, appelé ses pays membres “resquilleurs“ , et au premier chef, refusé d’approuver explicitement le principe fondamental de défense mutuelle de l’OTAN. La réunion de lundi doit donc être l’occasion de réaffirmer des valeurs partagées, et pour Paris, de rappeler les principes de solidarité et de concertation préalable entre alliés.

Du côté américain, comme le confirme une source diplomatique, c’est le slogan “America is back“ et la sérénité qui doivent être privilégiés. S’adressant à son arrivée aux troupes américaines stationnées à la base de la Royal Air Force Mildenhall, Joe Biden a d’ailleurs souligné l’engagement des États-Unis envers l’alliance de l’OTAN, mais a déclaré que l’organisation devait moderniser et étendre ses cybercapacités.“Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine“, indique la même source.

Côté européens, on souhaite une plus grande “autonomie stratégique“, moins dépendante du leadership américain, tout en appelant de ses voeux une concertation étroite avec Washington. Mais la réorientation stratégique voulue par les Américains suscite la méfiance de certains États membres de l’UE. Deux points d’achoppement émergent : le financement de la défense et la Chine. “Il y a des convergences et des divergences“, reconnaît le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, qui s’est rendu il y a une semaine à Washington pour finaliser la déclaration du sommet.

Les priorités

La relation avec la Chine et la Russie sera au coeur des débats de ce 28ème sommet. Il est essentiel qu’Européens et Américains parlent d’une même voix avant la rencontre prévue mercredi, à Genève, entre le président des Etats-Unis, Joe Biden, et son homologue russe, Vladimir Poutine. Si la Russie reste “la priorité numéro un“, les membres de l’Alliance sont également appelés à lutter contre “les chevaux de Troie chinois“, note Alessandro Marrone dans une analyse publiée par l’Istituto Affari Internazionali. Il ne s’agit pas de déplacer l’Otan vers l’Asie, mais de tenir compte du fait que la Chine se rapproche de nous et qu’elle essaie de contrôler des infrastructures stratégiques », a expliqué Jens Stoltenberg à l’AFP. “L’Alliance doit se consulter davantage et investir mieux“, plaide le Norvégien.

Egalement sur la table, les dépenses militaires, à la hausse depuis sept ans, avec 215 milliards d’euros de plus,  le climat, la lutte contre les menaces cyber et un investissement accru dans la politique spatiale, la création d’un nouveau centre de technologies de pointe en liaison avec l’industrie, etc. Parmi les autres grands thèmes à aborder, figure aussi celui, majeur, de la maîtrise des armements, notamment nucléaires. Paris considère qu’il faut faire une priorité de ce sujet essentiel “pour la sécurité du continent européen afin de pouvoir agir en partenariat et en concertation avec les Etats-Unis “, indique-t-on à l’Elysée. Dans son intervention devant la presse, jeudi 10 juin, Emmanuel Macron a évoqué dans le cadre de la “grande clarification stratégique“ qu’il prône, la nécessité, pour les Européens, d’être “les acteurs de la maîtrise des armements sur leur sol “.

Le programme

10h00 : discours d’ouverture du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg

10h30 : arrivée des dirigeants

10h30 : déclarations des dirigeants

13h00 : salutations officielles du secrétaire général de l’OTAN

13h25 : portrait officiel des alliés de l’OTAN

13h30 : réunion du Conseil de l’Atlantique Nord au niveau des chefs d’État et de gouvernement

16h15 : conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN

Tous ces évènements sont diffusés en direct sur le site de l’OTAN, nato.int

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Le projet de loi « Climat résilience » arrive en séance au Sénat @ Sénat
Juin 14 – Juin 18 Jour entier

Le projet de loi “Climat et Résilience“ voté en mai à une large majorité par les députés, arrive ce lundi 14 juin en séance publique au Sénat. Les débats vont s’étendre sur deux semaines et demi. Pas moins de cinq commissions permanentes au Sénat ont planché sur ce texte. Sur quelque 1900 amendements déposés, près de 700 amendements ont été adoptés en commission. Ils durcissent ou au contraire adoucissent les mesures votées en première lecture par l’Assemblée nationale. Les sénateurs veulent “rendre crédibles“ les engagements [climatiques] européens de la France, a affirmé il y a quelques jours lors d’un point presse, le centriste Jean François Longeot, président de la commission de développement durable.

La ministre de la Transition énergétique a déploré lors de ce premier jour d’examen du texte, des reculs lors de la discussion générale, alors que la majorité sénatoriale a, au contraire, affirmé que la portée des dispositions avait été “rehaussée“ en commission.

Les principaux changements apportés au texte

 

Juin
15
mar
Édouard Philippe élevé au grade de grand officier de la Légion d’honneur @ Palais de l'Elysée
Juin 15 Jour entier

Emmanuel Macron remettra les insignes de grand officier de la Légion d’honneur à Edouard Philippe, son ancien Premier ministre, ce mardi 15 juin, à 12h00, à l’Elysée. Initialement prévue en octobre 2020, la cérémonie avait été annulée à cause de l’épidémie de Covid-19. Il avait ensuite été question de la tenir à la mairie du Havre, mais les empêchements se sont multipliés. Enfin, la date du 22 mars avait été cochée. Ce sera finalement ce mardi, quasiment un an jour pour jour, après le départ de l’intéressé de Matignon.

Depuis 2008 et un décret de Nicolas Sarkozy, ce titre est automatiquement dû après deux ans passés à la tête du gouvernement. Edouard Philippe – qui est actuellement en promotion pour son livre Impressions et lignes claires – y est resté 3 ans, 1 mois et 18 jours.

L’ancien Premier ministre qui ambitionne de “porter des idées fortes dans la présidentielle“ selon un de ses proches, prononcera un discours, tout comme Emmanuel Macron. Les retrouvailles entre les deux ne doivent donner lieu à aucune image filmée, juste quelques photos, pour la postérité. Mais elles seront à coup sûr observées de près, tout comme le discours du chef de l’Etat. A ce titre, une question demeure encore : connaîtra-ton sa teneur ? Pas sûr. En novembre 2017, celui qui avait accompagné la remise de la grand-croix du mérite à Edouard Philippe était resté privé.

Outre ses proches, la liste des invités composée par l’ex-“PM“ comprend plusieurs ministres, dont ses amis transfuges, comme lui, des Républicains, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Mais aussi les plus récents, comme le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le ministre de la Santé Olivier Véran, ou encore celui en charge des Relations avec le parlement, Marc Fesneau. Plusieurs personnalités politiques proches de l’ancien Premier ministre assisteront elles aussi à la cérémonie. Ce sera le cas de deux compagnons de route d’Édouard Philippe, l’eurodéputé LREM Gilles Boyer et le conseiller d’Emmanuel Macron Thierry Solère. Alain Juppé, ex-maire de Bordeaux et mentor de l’ancien chef du gouvernement, a été convié.

 

Ouverture de la vaccination au 12-17 ans @ France
Juin 15 Jour entier

Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron le 2 juin dernier lors de son déplacement à Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot, la vaccination contre le Covid-19 des jeunes est ouverte aux 12-17 ans en France, à partir de ce mardi 15 juin. Elle se fera en centre de vaccination et avec le vaccin Pfizer.

Elle “sera évidemment sur la base du volontariat avec l’accord des parents“ avait indiqué Olivier Véran le 2 juin. Tous les adolescents de 12 à 18 ans auront besoin de l’autorisation de leurs deux parents, comme l’a précisé sur Tf1 le ministre de la Santé.

Une attestation d’autorisation parentale a été publiée sur le site du ministère de la Santé. Sur celle-ci le ministère précise que la vaccination des mineurs nécessite l’autorisation des deux titulaires de l’autorité parentale. Un seul des deux parents peut venir accompagner le mineur le jour de la vaccination, mais il doit s’engager sur l’honneur à ce que l’autre parent ait donné son autorisation. Les conditions diffèrent pour les mineurs de 16 ans et plus souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19. Dans ce cas, comme la vaccination est recommandée et le bénéficie individuel évalué favorablement pour le jeune enfant, la vaccination peut relever de l’autorisation d’un seul des deux titulaires de l’autorité parentale.

En Savoir Plus

Autorisation parentale vaccination