Les États-Unis ont annoncé jeudi dans un communiqué avoir demandé une réunion publique du Conseil de sécurité de l’ONU lundi 31 janvier sur la crise ukrainienne, en raison de la menace que fait peser la Russie sur la sécurité et la paix internationales. “Plus de 100.000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne et la Russie se livre à d’autres actes de déstabilisation visant l’Ukraine, ce qui constitue une menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la Charte des Nations unies“, a affirmé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.
#Ukraine Les États-Unis ont annoncé avoir demandé une réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU lundi 31 janvier sur la crise autour de l'Ukraine, en raison de la menace que fait peser la Russie sur la sécurité et la paix internationales https://t.co/2pjOad9OS7 pic.twitter.com/IFDuxczk96
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Face à la menace d’une invasion, Kiev a appelé dimanche la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les Occidentaux si elle souhaite “sérieusement“ une désescalade des tensions. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont quant à eux brandi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie. Londres a indiqué vouloir cibler les intérêts russes “qui intéressent directement le Kremlin“. À Washington, deux élus démocrate et républicain ont affirmé que le Congrès était proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.
#Ukraine Le Royaume-Uni 🇬🇧 va proposer à l'Otan un déploiement "majeur"de troupes en Europe. Londres pourrait doubler le contingent de 1150 soldats actuellement déployés en Europe de l’Est https://t.co/1SY1NzJg6d via @Le_Figaro pic.twitter.com/1y3ToK1kzE
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Parmi l’arsenal de sanctions évoquées, le Royaume-Uni comme les États-Unis envisagent de cibler le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, ou encore l’accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.