L’agenda politique

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Emmanuel Macron à Valenciennes sur le thème de la vaccination @ Centre de vaccination Covid
Mar 23 Jour entier

Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra mardi 23 mars dans un centre de vaccination à Valenciennes (Nord), à la rencontre des professionnels mobilisés dans la campagne anti Covid. Il sera accompagné par Olivier Véran. Le chef de l’état et son ministre de la santé sont attendus vers 10 heures dans une pharmacie de la ville, avant de se rendre au centre Jean Mineur, à deux pas de l’hôpital de Valenciennes, pour une visite d’une heure environ.

Il s’agit du plus gros centre de vaccination de l’arrondissement. A la date de vendredi, pas moins de 8 000 primo-vaccinations y ont été réalisées depuis le début de la campagne, auxquelles s’ajoutent 4 000 secondes doses. Un établissement inauguré mi-janvier qui n’a pas été choisi au hasard car il a déjà été visité il y a 15 jours par le rapporteur général de la commission des affaires sociales, le député marcheur Thomas Mesnier qui avait jugé  “remarquable et exemplaire“ son organisation.

Ce centre qui fait figure de bon élève selon Jacques Franzoni, met en avant une organisation inter-professionnelle avec la Croix Rouge, la ville, les médecins, pharmaciens, infirmiers libéraux, mais aussi des médecins retraités, des hospitaliers, et les pompiers. Cent cinquante personnes mobilisées pour injecter plus de 1000 doses par jour dans une “vraie harmonie, un vrai travail d’équipe“ selon le médecin coordinateur.

Dans un tweet, Xavier Bertrand a interpellé le chef de l’état à l’occasion de cette visite, pour réclamer  “un maximum de vaccins et au plus vite“.

Le président de région lui demande par ailleurs d’aller également à la rencontre du monde économique et notamment des responsables des commerçants des Hauts-de-France “pour entendre leur détresse économique et psychologique“.

Interview d’Emmanuel Macron dans C dans l’air, sur France 5 @ France télévision
Mar 23 Jour entier

Une interview du chef d’Etat français Emmanuel Macron sera diffusée mardi 23 mars sur France 5 lors d’une soirée spéciale “C dans l’air“ consacrée au président turc Recep Tayyip Erdogan.

L’émission de débat de France 5 animée par Caroline Roux, proposera dès 20h50 un documentaire réalisé par Marie Lorand intitulé “Erdogan: le sultan qui défie l’Europe“.  Ce documentaire qui s’intéresse aux ambitions et aux actions du président turc, intègre une interview du président Macron par la journaliste, de France 5. D’une durée de 90 minutes, cet entretien a été enregistré le 2 mars dernier à l’Elysée “à l’issue d’un appel téléphonique entre le président français et son homologue turc“, rapporte l’AFP. Des interventions d’experts et de personnalités politiques ponctueront ce reportage, avec notamment le point de vue de l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy ou encore de l’ancien ministre de François Hollande, Manuel Valls,  qui apporteront leur vision sur la géopolitique turque.

Dès 22h20, Caroline Roux prendra le relais en plateau dans sa quotidienne C dans l’air pour débattre sur le cas de Recep Tayyip Erdogan.

 

Mar
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Première conférence de presse du président Biden @ Maison Blanche
Mar 25 Jour entier

A quelque 64 jours du début de son mandat, “Joe Biden tiendra sa première conférence de presse officielle,  jeudi 25 mars, dans l’après-midi“, a annoncé mardi sa porte-parole, Jen Psaki. Depuis sa prestation de serment, le 20 janvier dernier, le président américain ne s’était jamais plié à cet exercice potentiellement périlleux, contrairement à Donald Trump et Barack Obama au même stade de leur mandat.

L’ancien président Trump a attendu 27 jours après le début de sa présidence pour tenir une conférence de presse, l’ancien président Obama n’a attendu que 20 jours avant d’en tenir une, et l’ancien président George W. Bush a attendu 33 jours avant de répondre aux questions de la presse dans un cadre formel.

Sa réticence à répondre aux questions des journalistes dans ce cadre, faisait l’objet de critiques croissantes. Alimentant même les attaques de certains de ses opposants qui tentent de dépeindre un président surprotégé par ses équipes, de peur qu’il ne multiplie les gaffes. Les républicains et certains critiques des médias ont ainsi appelé Joe Biden à comparaître lors d’une véritable conférence de presse, soulignant que la période de près de deux mois depuis le 20 janvier est la plus longue période qu’un nouveau président récent ait passé sans tenir un point presse officiel.

La pression s’était intensifiée ces dernières semaines pour que le nouveau locataire de la Maison Blanche offre un accès direct aux journalistes. Le comité de rédaction du Washington Post a ainsi écrit la semaine dernière: “Il est plus que temps pour Biden de tenir une conférence de presse“, et le président de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, Zeke Miller, a déclaré à Vanity Fair que de telles conférences étaient “essentielles pour informer le peuple américain.“

Interrogée à de nombreuses reprises ces derniers jours sur la raison pour laquelle il refusait de s’y plier, Jen Psaki avait laissé poindre son agacement.“Il a participé à environ 40 questions/réponses depuis son arrivée“, avait-elle répondu, évoquant les échanges informels et rapides entre le président et les journalistes dans le bureau Ovale ou, lors de ses rares déplacements.

Dans une interview avec CNN plus tôt ce mois-ci , la porte-parole avait également fait valoir que le nouveau président concentre actuellement son énergie “jour après jour“, sur l’adoption du plan de sauvetage américain et la distribution de vaccins. “Il s’agit de maîtriser la pandémie et de remettre les gens au travail“, avait-elle ajouté.

Sommet européen les 25 et 26 mars @ Viruel
Mar 25 – Mar 26 Jour entier

En raison d’une accélération de la pandémie de Covid-19, le sommet européen prévu les 25 et 26 mars à Bruxelles aura finalement lieu par vidéoconférence, a indiqué ce week-end, le porte-parole, Barend Leyts. Selon des diplomates européens, certains dirigeants parmi les vingt-sept ont appelé la semaine dernière Charles Michel, à annuler la tenue physique du sommet, alors que le président du Conseil européen espérait pouvoir éviter un nouveau recours à la vidéoconférence en renforçant les mesures sanitaires.

Les dirigeants européens ne se sont rencontrés face à face que rarement depuis le début de la pandémie, notamment lors d’un sommet-marathon de quatre jours en juillet pour acter un plan de relance économique pour  l’Union Européenne, de 750 milliards d’euros.

Au programme de ce sommet, notamment, la dégradation de la situation sanitaire dans l’UE, la désorganisation de la réponse des Etats-membres face à la pandémie ainsi que les relations UE-Turquie et donc les questions migratoires.

Le “feuilleton“ AstraZeneca

L’Elysée a indiqué à la presse que la révision du mécanisme d’autorisation des exportations, face aux manquements contractuels supposés de l’entreprise AstraZeneca, devrait être sur la table de ce sommet, ainsi que les questions de solidarité à l’échelle internationale et le certificat vert numérique présenté par la Commission la semaine dernière.

Le feuilleton AstraZeneca pourrait ainsi se dénouer lors de cette réunion, où les vingt-sept vont devoir trancher sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni.  Latente depuis ce week-end, la menace est désormais claire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a décidé de proposer mercredi de durcir les restrictions à l’exportation de vaccins de l’UE afin de donner à Bruxelles plus de pouvoir pour bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni et d’autres pays producteurs de vaccins qui n’autorisent pas les expéditions internationales de doses, ont déclaré des responsables et des diplomates.

Le ton était monté dimanche, en réaction à l’ultimatum de l’union européenne. Le secrétaire d’Etat britannique à la Défense, Ben Wallace avait alors indiqué que bloquer les exportations serait “contre-productif”, demandant aux européens de se comporter comme des “adultes“.

A quelques jours du sommet européen, Boris Johnson se disait toutefois prêt selon le “Times , à ouvrir des négociations avec l’UE pour partager les stocks de d’une usine d’AstraZeneca, à Leiden, aux Pays-Bas. Le Premier ministre serait également prêt à travailler avec Bruxelles à renforcer la production de cette usine.

Joe Biden, invité du Conseil

Joe Biden sera l’invité surprise du Conseil européen ce soir, pour tourner la page Trump, et mobiliser un front occidental face à la Chine, en pleine tension avec Pékin.Une vidéo-conférence entre le nouveau président des Etats-Unis et les 27 chefs d’Etats et gouvernants européens se tiendra ce soir à 20h45, dans le cadre du Conseil de l’UE.

Cette toute première conversation du mandat de Joe Biden aura pour thème “les relations transatlantiques.“ La Maison Blanche a publié un communiqué cadrant les sujets qui seront abordés : “à l’invitation du président du Conseil européen, Charles Michel, le président Biden participera à une session de la réunion au sommet prévue des dirigeants de l’UE. Il s’entretiendra avec les dirigeants de l’Union européenne de son désir de revitaliser les relations entre les États-Unis et l’UE, de travailler ensemble pour lutter contre la pandémie et faire face au changement climatique, et d’approfondir la plus grande relation du monde en matière de commerce et d’investissement. Il discutera également des intérêts communs en matière de politique étrangère, notamment la Chine et la Russie.“

L’un des thèmes discutés sera vraisemblablement la taxe sur les multinationales, en cours de négociation à l’OCDE et sur laquelle l’UE a prévu de prendre des mesures si les négociations internationales devaient échouer. Problème, le projet de l’UE est de taxer uniquement les multinationales du numérique, dont la plupart son américaines.

La question migratoire

Au programme également de ce sommet, les relations UE-Turquie. Les pays en première ligne, Chypre, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et Malte se sont réunis vendredi soir et samedi à Athènes pour demander une nouvelle fois plus de solidarité en matière migratoire. Ils demandent notamment une meilleure répartition des migrants arrivés en Europe.

Mar
28
dim
Marche pour une “vraie loi Climat“ @ France
Mar 28 Jour entier

Quelques mois après le rendu de leur rapport au gouvernement, certains des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat appellent à manifester dimanche 28 mars, contre la loi “Climat et Résilience“, issue de leurs propres travaux. “A la veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat“, déclarent-ils.

Ce mouvement est soutenu par une centaine d’associations qui appellent à signer un appel “pour une vraie loi Climat“. Parmi celles ci, outre celle des 150, on retrouve notamment les Citoyens pour le Climat, Zero Waste France, CARE France ou encore Youth For Climate France.

 Le réalisateur Cyril Dion aux commandes

C’est le gardien de l’institution, Cyril Dion, qui s’adresse à l’ensemble des Français, pour que le travail des 150 membres tirés au sort, ne tombe pas aux oubliettes.

“Les 150 citoyens et citoyennes de la Convention Citoyenne pour le Climat ont fait leur travail. Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont pas tenu leurs engagements et le projet de loi issu de leurs travaux n’est pas du tout à la hauteur selon les experts : HCC, CE, CESE… et ne répond pas aux attentes des 150 qui ont jugé insuffisant, avec une note de 3,3/10, la manière dont le gouvernement a donné suite à leurs propositions. Ils espèrent désormais que les parlementaires rehaussent l’ambition du texte. Maintenant, il faut donc que toutes les citoyennes et les citoyens qui croient en les mesures de la CCC soutiennent les 150 pour que la loi Climat soit vraiment ambitieuse.“ “Le 28 mars, soyons toutes et tous au rendez-vous !“ réagit Cyril Dion dans un appel lancé sur les réseaux sociaux.

Depuis l’étude de leurs travaux par le gouvernement, les 150  alertent sur le retrait, ou l’édulcoration dans le projet de loi “Climat et Résilience“ de plusieurs éléments importants selon eux, en particulier la création d’un “crime d’écocide“, devenu délit dans le texte actuellement devant le Parlement. Car pour les membres de cette convention, leur travail a été fortement affaibli. La majorité a jugé sévèrement la “prise en compte“ de ses propositions par l’exécutif, ne lui accordant pas la moyenne au cours d’une série de votes sur les six grands thèmes de mesures. Elle a d’ailleurs au final jugé le résultat “insatisfaisant“, avec une note moyenne de 2,5 sur 10 attribuée au texte du gouvernement.

Des rassemblements dans toute la France

A Paris, rendez-vous est donné le 28 mars, à 14h00, place de l’Opéra (2arrdt), d’où le cortège s’élancera en direction de la place de la république. De nombreux rassemblements sont également prévus un peu partout en France. A Avignon, Bordeaux, Brest, Lille, Strasbourg, Nice, Toulon et même Tahiti, pour n’en citer que quelques uns.

La liste des mobilisations en régions

 

Mar
29
lun
Vaccin AstraZeneca : l’EMA convoque un groupe d’experts @ Agence européenne des médicaments
Mar 29 Jour entier

L’Agence Européenne des Médicaments veut poursuivre l’évaluation des cas de thrombose signalés chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade.

Ces cas isolés avaient conduit à la suspension temporaire par plusieurs pays européens, dont la France, de l’injection du vaccin britannique.

L’EMA avait établi la semaine dernière que le vaccin AstraZeneca est “sûr et efficace“ et n’est pas lié à un risque plus élevé de caillots sanguins. L’agence basée à Amsterdam avait toutefois indiqué ne pas être en mesure d’“exclure définitivement“ un lien entre le vaccin et des troubles de la coagulation rares.  Le comité de sécurité de l’agence “poursuit son évaluation des cas signalés. Dans ce contexte, l’EMA convoque un groupe d’experts ad hoc le 29 mars pour apporter une contribution supplémentaire à l’évaluation“, a déclaré jeudi le régulateur européen dans un communiqué.

 

Mar
31
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Emmanuel Macron s’adresse aux français à 20 heures @ Palais de l'Elysée
Mar 31 Jour entier

Emmanuel Macron s’adressera ce mercredi soir aux français, à 20 heures, lors d’une allocution télévisée en direct a annoncé ce matin l’Elysée. Alors qu’un nouveau conseil de défense se tient dans la matinée, le chef de l’état annoncera de nouvelles mesures de restriction contre la Covid-19. Doit-on s’attendre à un possible tour de vis sanitaire allant jusqu’à un reconfinement de type printemps 2020, voire une fermeture des écoles?

Les options sur la table

Reconfinement plus ou moins strict, fermeture des écoles, allongement de la liste des départements confinés… Toutes les options sont encore sur la table. À quelques heures de l’allocution d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal a assuré que “des décisions ont été actées“ au cours du Conseil de défense sanitaire qui s’est déroulé à l’Élysée, avant le Conseil des ministres.“Le président de la République a rappelé que protéger les Français était notre seule ligne depuis l’apparition de cette pandémie. C’est elle qui nous a poussés à prendre des décisions fortes chaque fois que c’était nécessaire“, a argué le porte-parole du gouvernement. “Nous freinons l’épidémie autant que nous pouvons“, a-t-il poursuivi.

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Joe Biden dévoile un plan d’infrastructure de plusieurs milliards de dollars @ Pittsburgh
Mar 31 Jour entier

Le président américain, Joe Biden, se rendra Mercredi 31 mars, à Pittsburgh, où il a lancé sa campagne présidentielle en 2019, pour dévoiler un plan de plusieurs milliards de dollars visant à reconstruire l’infrastructure américaine, a annoncé la Maison Blanche. Le choix de cette agglomération en toile de fond ne doit rien au hasard. Héritière d’une longue histoire syndicale, Pittsburgh est une ville industrielle qui abrite le syndicat United Steel Workers, longtemps allié de Biden.

Les détails de ce plan intitulé “Reconstruire mieux“, qui pourrait coûter jusqu’à 4 billions de dollars au total, révèlent une approche à plusieurs volets visant à s’attaquer aux problèmes nationaux. En plus des milliards de dollars pour les infrastructures, il permettrait de remédier aux inégalités, de créer des emplois et de financer des programmes d’éducation, sans frais de scolarité.

Ce plan comporterait deux volets :

  • un premier consacré aux infrastructures. Il comprendrait des améliorations physiques des routes, des ponts, des lignes ferroviaires, des ports et du réseau électrique qui pourraient à elles seules représenter près de 1000 milliards de dollars. Il inclurait également des mises à niveau d’énergie propre, une écurie de bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le pays, le développement d’un réseau de télécommunications 5G, le déploiement du haut débit en milieu rural, 1 million d’unités de logement abordables et écoénergétiques et une formation avancée pour des millions de travailleurs.

  • un second volet  vise à créer 5 millions de nouveaux emplois tout en restaurant ceux perdus dans l’économie au sens large au cours de l’année écoulée en raison de la crise du COVID-19, selon le New York Times .

Ce plan comprendrait plusieurs incitatifs fiscaux, comme des crédits pour aider les familles à payer la garde d’enfants et pour encourager l’efficacité énergétique dans les bâtiments existants. Il pourrait également prolonger les réductions d’impôts temporaires destinées à lutter contre la pauvreté, ce qui pourrait augmenter la taille de la proposition de centaines de milliards de dollars, selon des estimations préparées par des responsables de l’administration.

Le financement de ce dispositif est l’un des nombreux défis auxquels va être confronté Joe Biden, alors même que ce plan intervient après l’adoption récente par le Congrès du plan de sauvetage américain de 1,9 billion de dollars. Les conseillers du président américain prévoient de recommander que l’effort soit divisé en deux blocs  : le Congrès s’attaquant à l’infrastructure avant de passer à un deuxième paquet qui comprendrait des propositions plus axées sur les personnes, comme un collège communautaire gratuit, une prématernelle universelle ou encore, un programme national de congés payés.

L’administration envisage de hausser les impôts pour les entreprises et les riches Américains, ainsi que d’augmenter les impôts sur les revenus de placement, selon le Washington Post . Biden, lors de la campagne électorale, a de son côté indiqué qu’il paierait en partie le paquet en abrogeant les réductions d’impôt du président Donald Trump pour les hauts revenus. Les républicains du Congrès ont déjà signalé qu’ils pourraient s’opposer au plan en raison des augmentations d’impôts attendues.

Régionales : remise par l’exécutif d’un rapport sur la tenue des élections @ Matignon
Mar 31 – Avr 1 Jour entier

Le Conseil scientifique a formellement remis lundi 29 mars, au Premier ministre, son rapport sur la tenue des élections régionales et départementales en juin et sur l’éventualité d’un nouveau report du scrutin. Un document  “strictement sanitaire“ insistent ses auteurs.

Les élections régionales et départementales, initialement prévues en mars, ont déjà été décalées aux 13 et 20 juin en raison de l’épidémie de coronavirus. La loi permettant ce premier report sollicitait cependant une analyse du Conseil scientifique “sur l’état de l’épidémie de covid-19, sur les risques sanitaires à prendre en compte et sur les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales les précédant“.

Dans cet avis de 16 pages avec ses annexes, le Conseil pèse le pour et le contre de la tenue des élections à la mi-juin, en identifiant “cinq types de risques“ : pour les candidats et équipes de campagne ; pour les électeurs allant voter; pour les « personnes participants aux opérations de vote et en particulier lors du dépouillement“ ; mais aussi “des risques liés à l’utilisation des locaux, notamment scolaires“; et ceux liés “à une reprise de l’épidémie“ après les élections “sous forme de clusters ou d’une petite vague“.  Le Conseil effectue également une série de préconisations. D’abord pour la campagne électorale, durant laquelle il faut “encourager au maximum l’usage des moyens dématérialisés“, mais aussi pour le jour du vote, en recommandant que les bureaux soient tenus par des personnes vaccinées ou que des plages horaires soient réservées “pour les personnes vulnérables“.

Mais ce même Conseil se garde bien de se prononcer clairement sur l’organisation des élections régionales. Il renvoie même explicitement la balle au gouvernement : “les autorités publiques prendront les décisions qui leur incombent, lesquelles sont éminemment politiques s’agissant de l’organisation de scrutins électoraux“, peut-on y lire dans le rapport remis à l’exécutif.

Quelle suite maintenant ? La décision est entre les mains du gouvernement qui doit rendre un rapport au Parlement d’ici le jeudi 1er avril. “Comme prévu par la loi, le gouvernement remettra au Parlement d’ici le 1er avril un rapport sur la base de cet avis, qui donnera lieu également à une consultation des formations politiques“, a fait savoir lundi, Matignon. Officiellement, l’heure est donc à la rédaction par les services du Premier ministre d’un nouveau document concocté sur la base de l’avis du Conseil.

Le Premier ministre n’y exprimera pas nécessairement une position claire et pourrait même “sortir le parapluie“.  L’idée étant de consulter  les chefs de file de partis. C’est à dire en réalité, obliger les oppositions — vent debout au nom du nécessaire non-confinement de la démocratie — à se prononcer, elles aussi, sur l’enjeu sanitaire. Pas question en effet pour l’exécutif d’endosser seul la responsabilité de cette décision, qu’il s’agisse d’un maintien, avec le risque judiciaire qui lui est lié, ou d’un report à l’automne.

 

 

Avr
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Nouvelles restrictions sanitaires : le Premier ministre devant les parlementaires @ Assemblée nationale- Sénat
Avr 1 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex,  prononcera jeudi matin une déclaration, qui sera suivie d’un débat et d’un vote devant les deux chambres du parlement, “sur l’évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre“.  Le débat se tiendra le matin à l’Assemblée nationale, puis au Sénat l’après-midi a précisé Matignon, en ajoutant qu’il s’effectuait sur la base de l‘article 50-1 de la Constitution qui n’engage pas la responsabilité du gouvernement.

L’intervention du Premier ministre portera sur les nouvelles mesures de lutte contre la troisième vague de l’épidémie de Covid-19  qui seront annoncées mercredi à 20 heures par Emmanuel Macron. Lors du dernier comité de liaison parlementaire, réunissant le 17 mars le Premier ministre et les différents chefs de groupes à l’Assemblée et au Sénat, Jean Castex s’était engagé à se présenter devant le Parlement en cas de nouvelles décisions de portée nationale. “Demain nous aurons seulement à dire si nous sommes d’accord ou pas avec ce que le Président de la République a déjà acté et qui sera de toute façon mis en œuvre“, résume au HuffPost une source parlementaire, soulignant que ““e dernier débat de ce type remonte à l’annonce du second confinement fin octobre“.