L’agenda politique

Oct
4
lun
Crise des sous marins : Antony Blinken à Paris @ Paris
Oct 4 – Oct 6 Jour entier

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sera à Paris de lundi à mercredi pour une réunion de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) . Il “rencontrera également ses homologues français afin de poursuivre les discussions sur le renforcement de la relation vitale entre les Etats-Unis et la France sur une série de questions“, notamment “la sécurité dans la région indo-pacifique“, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Rétablir la confiance

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rencontrera mardi M. Blinken a confirmé samedi 2 octobre, le Quai d’Orsay. Il s’agit, selon Paris, d’une nouvelle étape vers le “rétablissement de la confiance“ entre les deux pays, mise à mal après l’annulation par l’Australie d’une commande de sous-marins français au profit d’un accord avec les États-Unis. “Les deux ministres auront un échange approfondi dans la continuité de leur rencontre à New York le 23 septembre, afin d’identifier les étapes susceptibles de permettre un rétablissement de la confiance entre nos deux pays“, a précisé la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre.

Pour exprimer sa colère, la France avait notamment rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis, avant de le renvoyer la semaine suivante. “Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a rupture majeure de confiance.“ […] “Il y a crise“, avait dénoncé samedi 18 septembre, Jean Yves Le Drian, lors d’un entretien au 20h de France 2.

Alors que le gouvernement français avait évoqué un “coup dans le dos“ et une “décision brutale“, Joe Biden et Emmanuel Macron avaient fini par trouver un terrain d’entente, lors d’un appel le 22 septembre, pour tenter de tourner la page, en lançant notamment “un processus de consultations approfondies pour rétablir la confiance.

 

Levée du masque obligatoire à l’école primaire dans 47 départements @ France
Oct 4 Jour entier

La mesure avait été annoncée par le gouvernement. “A partir du lundi 4 octobre, dans les départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seul de 50 pour 100.000 habitants, le protocole sanitaire passera en niveau 1, ce qui signifie essentiellement que l’obligation du port du masque à l’école primaire y sera levée“, avait indiqué, mercredi 22 septembre, son porte-parole, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres. Un décret du 29 septembre, publié le 30 septembre au Journal Officiel, est venu “mettre en musique“ cette décision.

La liste des 47 départements concernés

Ce décret fixe la liste des départements non-visés par la fin du port du masque dans les écoles primaires. Par déduction, 47 départements sont autorisés à lever ces restrictions à partir de ce lundi 4 octobre, soit six de plus que lors de l’annonce de la mesure par le gouvernement. Sont concernés, les territoires où “le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants“, sur cinq jours consécutifs, comme l’avait expliqué Gabriel Attal, le 22 septembre.

Dans le détail, le port du masque à l’école élémentaire est levé dès ce lundi dans les départements suivants : l’Aisne, L’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, la Haute-Loire, la Haute-Marne, la Haute-Saône, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le  Loir-et-Cher, la Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la  Seine-Maritime, la Somme, le Tarn, le  Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne.

Attention ! La levée de l’obligation du port du masque dans les écoles élémentaires de ces départements ne concernera que les élèves. Les enseignants, comme l’ensemble du personnel “intervenant auprès des élèves“ dans ces établissements, devront continuer de le porter.

Les mesures sanitaires dans les écoles, dont le port du masque obligatoire, restent en revanche inchangées dans les 54 départements visés par le décret du 29 septembre, dont tous ceux d’Ile-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Idem en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique, en Guyane et à Mayotte.

Une liste amenée à évoluer

Au regard des conditions sanitaires actuelles, la liste de ces 47 départements devrait évoluer rapidement. Dix départements pas encore concernés par l’assouplissement des mesures sont ainsi désormais sous la barre des 50 cas pour 100.000 habitants : le Nord, l’Oise, l’Aube, le Bas-Rhin, le Territoire de Belfort, les trois départements d’Aquitaine non encore concernés, la Savoie et la Loire.

Et au collège ?

Pour l’heure, les collèges ne sont pas concernés par la levée du port obligatoire du masque. Le ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer a toutefois évoqué la fin du port du masque en novembre, dans ces établissements. “Ce serait l’étape suivante. C’est trop tôt pour dire [quand].“ “On fait tout en fonction de la situation sanitaire. Si cela continuait à s’améliorer en octobre ou novembre, ce serait quelque chose que l’on pourrait envisager“, a-t-il déclaré le 23 septembre dernier, sur LCI.

 

 

 

 

 

Oct
5
mar
Journée nationale de grève @ France
Oct 5 Jour entier

L’intersyndicale CGT-FO-FSU- Solidaires, à laquelle se sont jointes les organisations étudiantes ou lycéennes Unef, Fidl, MNL et UNL, appelle mardi 5 octobre, à une journée de grève et de manifestations sur tout le territoire. La CFE-CGC,  le syndicat des cadres n’a pas souhaité s’associer à ce mot d’ordre, jugeant les revendications de cette journée de mobilisation, trop larges.

Les revendications

Et il est vrai qu’elles le sont. Pêle-mêle, l’intersyndicale revendique :

  • L’augmentation des salaires,
  • l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
  • un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
  • la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
  • un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
  • la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Elle affirme également “l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.“

Très clairement, nous voulons une mobilisation massive“ “visant une “majorité de salariés“ indique Catherine Perret pour la CGT, sans s’avancer sur un chiffre minimum de manifestants attendus.  Centré sur une “rentrée sociale offensive“, cet appel à la mobilisation a été préparé minutieusement depuis fin juin, a-t-elle rappelé lors d’un point de presse. “Le gouvernement souffle continuellement le chaud et le froid. Un jour il veut réformer, le lendemain il explique que ce sera plutôt dans le programme pour l’élection présidentielle. Nous savons que nous pouvons mobiliser facilement, nous l’avons déjà fait“, affirme pour sa part, Frédéric Souillot, secrétaire confédéral de Force Ouvrière (FO).

Communiqué 5 octobre

Des manifestations dans toute la France

Des manifestations sont à prévoir sur tout le territoire, ce mardi 5 octobre. 160 précisément, selon le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui était ce lundi l’invité de LCI.

A Paris,  la préfecture de police de Paris a rejeté vendredi le parcours proposé par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unef qui allait de la place de la République à celle de la Concorde, en raison de la “proximité de ministère et de la place Vendôme“. Les syndicats indiquent avoir “déjà emprunté cet itinéraire et sans aucun problème“. Ils dénoncent auprès de l’AFP cette “entrave au droit de manifester“, mettant en avant “La volonté d’éloigner les cortèges syndicaux des lieux de pouvoir“. Interrogée par l’AFP, la préfecture de police de Paris fait valoir que “des discussions ont lieu avec les organisateurs et sont en cours“.

Au final quel itinéraire vont finalement emprunter les manifestants ce 5 octobre à Paris ? Selon la mairie de Paris Centre, le cortège partira toujours de la place de la République à 14 heures, pour rejoindre Chaussée d’Antin, en passant par le boulevard Magenta et la rue Lafayette.

Les rassemblements en France du mardi 5 octobre 2021

Les prévisions de trafic

A la SNCF

Dans un tract, la fédération CGT des cheminots appelle à se joindre à la mobilisation du 5 octobre. “Face aux politiques d’austérité visant à déshumaniser les gares et les trains, la CGT invite les cheminot-e-s de l’Exploitation à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du mardi 5 octobre 2021 pour porter et gagner les revendications suivantes“ , indique le syndicat

  • L’arrêt de la précarisation et l’embauche en CDI des CDD et intérimaires ;
  • Le respect des cadres d’organisation pour répondre aux besoins du service public ;
  • L’amélioration des conditions de travail ;
  • La réouverture des guichets et des gares ;
  • La prise en compte comme temps de travail effectif de la remise de service ;
  • Le respect du dictionnaire des filières et l’arrêt de la polyvalence à outrance ;
  • Une véritable reconnaissance de la pénibilité pour les métiers du Commercial ;
  • L’augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail.

Au niveau national, la SNCF n’annonce pas de perturbations. La circulation des TGV, Thalys, Eurostar et Lyria sera “normale“,, tandis que le trafic des Intercités, Transilien sera “quasi normal“, avec “des adaptations locales éventuelles“, a indiqué la direction du groupe ferroviaire. Le trafic des TER en revanche “sera perturbé“, a précisé la SNCF. Ce sera notamment le cas en Normandie et en Occitanie où le groupe annonce 9 circulations sur 10 partiellement assurées par autocar.

Certaines lignes de trains en Ile-de-France seront également perturbées. Ce sera le cas :

de la ligne D:  3 trains sur 4 en moyenne.

de la ligne E : 7 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Chelles Gournay.
9 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Villiers / Tournan.

de la ligne P : Trafic perturbé uniquement entre Meaux et La Ferté Milon.

de la ligne R : Trafic perturbé uniquement entre Melun et Montereau via Héricy.

Le trafic sera en revanche normal sur les lignes J et L.

Dans les transports urbains

A Paris, la CGT-RATP annonce avoir  déposé un préavis de grève qui couvre toutes les catégories de personnel et tous les services, du lundi 4 octobre 2021 à 22h, au mercredi 6 octobre 2021, 7h00. La régie de transports en commun franciliens annonce toutefois pour la journée de mardi un  “trafic normal“ sur les réseaux “métro, RER (A et B) et tramway“, sauf sur la ligne T3 “qui sera très perturbé“ . Le trafic y sera “interrompu toute la journée entre les stations Cité Universitaire et Porte de Vincennes“. Un service réduit sera mis en place entre les stations Pont du Garigliano et Cité Universitaire :

  • le matin de 7h00 à 10h00 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min,
  • l’après-midi de 16h30 à 20h30 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min.

Le trafic sera également interrompu sur l’ensemble de la ligne avant 7h00, entre 10h00 et 16h30 et après 20h30. La circulation des bus sera enfin quant à elle “légèrement perturbée“.

Des perturbations sont également à prévoir en régions. Ce sera le cas à Toulouse où Tisséo annonce “des perturbations importantes“ sur son réseau bus et tram. Les deux lignes du métro fonctionneront quant à elles normalement. A Rouen, des perturbations sont donc à prévoir sur l’ensemble du réseau. A Nice, le réseau urbain et périurbain sera fortement impacté par ce mouvement social, néanmoins, certaines lignes de bus et tramway continueront de fonctionner pour assurer un service.

Dans les transports aériens

Aucune perturbation n’est à signaler ce lundi soir sur les liaisons aériennes et dans les aéroports français.

Écoles

Le principal syndicat du primaire, le SNUIipp-FSU ainsi que Sud Education  appellent tous deux les personnels de l’Education Nationale à se mobilier ce 5 octobre. Les enseignants des écoles maternelles et élémentaires sont susceptibles de suivre cette journée d’action. Le SNES-FSU n’a en revanche pas appelé les enseignants des collèges et lycées à suivre le mouvement. Néanmoins, plusieurs sections locales l’ont fait, comme celles de Paris et d’Amiens. Pour les collèges et les lycées, les établissements ne savent pas à l’avance quels enseignants seront absents. Ces derniers n’ont en effet pas l’obligation de se déclarer gréviste et sous aucun délai. Les services gérés par les villes comme la restauration scolaire, les activités périscolaires et les crèches pourraient être également impactés par ce mouvement de grève. Contactez votre mairie pour connaitre les perturbations.

Services publics

Cinq fédérations syndicales de la Fonction publique appellent les fonctionnaires à participer à la grève de ce 5 octobre L’accueil d’une partie des services publics pourrait ainsi être perturbé. Les fédérations FO de la Poste et d’Orange appellent notamment leurs adhérents à se joindre au mouvement. La distribution du courrier pourrait ainsi être perturbée ce mardi.

 

 

Réunion informelle du Conseil européen @ Ljubljana
Oct 5 Jour entier

A la veille d’un sommet entre l’UE et les Balkans occidentaux, Emmanuel Macron et ses homologues européens se retrouvent ce soir à Ljubljana, en Slovénie, pour une réunion “informelle” du Conseil européen.

J’ai le plaisir de vous convier à notre dîner de travail informel le 5 octobre, en Slovénie, et au sommet UE-Balkans occidentaux, qui aura lieu le 6 octobre, à l’aimable invitation du Premier ministre Janša“. “Au cours de notre dîner de travail du 5 octobre, je souhaiterais que nous tenions un débat stratégique concernant le rôle de l’Union sur la scène internationale, compte tenu des derniers développements intervenus en Afghanistan, du partenariat de sécurité de l’AUKUS et de l’évolution de nos relations avec la Chine“, indique le président Charles Michel, dans sa lettre d’invitation aux membres du Conseil européen.

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La défense et la sécurité européennes seront au coeur de ce diner informel. Certains dirigeants européens préfèreraient éviter de discuter de la crise entre la France, l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, espérant s’en tenir aux termes de l’appel entre le président français et son homologue  américain Joe Biden. Mais ce n’est pas le point de vue de Paris. Dans son propos, Emmanuel Macron compte bien revenir ce soir sur son échange avec le président américain et démontrer en quoi “il y a là une opportunité à saisir“, selon les mots d’un conseiller, pour définir “quelles peuvent être les conditions“ du nouveau “partenariat“ avec les Etats-Unis.

Plus simplement, le président français veut expliquer à ses alliés européens que le choix n’est pas “binaire“, entre un partenariat avec les Américains et “une sorte de repli sur elle-même de l’Europe“. Paris en revanche ne compte pas faire adopter un texte ou des conclusions à 27 sur le sujet ce soir. Pour autant, le “dîner de famille“ ne sera pas inutile :  “le grand avantage de ce type de dîner avec un spectre de discussion large [est] de permettre d’entrer dans les détails des positions,” explique le même conseiller. Une formule de langage qui signifie en creux qu’au-delà des expressions de solidarité européennes avec la France dans sa déconvenue australienne, les autres pays membres gardent toutefois des réserves sur comment aller de l’avant dans la région de l’indo-pacifique et dans la relation avec les Etats-Unis.

Plusieurs hauts responsables américains passent à Paris cette semaine, preuve s’il en fallait que les Etats-Unis veulent rebâtir une relation de confiance avec son allié français ou, à tout le moins en donner l’impression. Par ordre d’apparition : le secrétaire d’état, Antony Blinken, qui a rencontré le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne et s’est entretenu aujourd’hui avec le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. La sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques, Victoria Nuland, ainsi que la représentante au Commerce Katherine Tai sont également dans la capitale, pour la réunion ministérielle de l’OCDE.

Oct
6
mer
Sommet UE-Balkans occidentaux @ Brdo pri Kranju
Oct 6 Jour entier

La présidence slovène de l’Union Européenne (UE) organise mercredi 6 octobre un sommet UE-Balkans occidentaux à pri Kranju (Slovénie). Il réunira les états membres de l’UE, dont la France et les six partenaires des Balkans occidentaux : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, la République de Macédoine du Nord et le Kosovo. Le président Michel et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, représenteront l’Union Européenne.

Ce sommet s’inscrit dans le cadre de l’engagement stratégique de l’UE auprès des Balkans occidentaux, conformément au programme stratégique voté pour la période 2019-2024. L’objectif affiché étant d’accélérer le processus d’élargissement de l’UE,  selon Anže Logar, ministre des Affaires étrangères de la Slovénie.

Nous, Européens, qui sommes déjà membres de l’Union européenne, devrions toujours garder à l’esprit qu’il y a un intérêt géostratégique absolu pour nous à accepter réellement ces pays dans l’UE“ a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel, le 13 septembre à l’issue d’une rencontre avec le président serbe Aleksandar Vucic.“Nous pouvons voir […] qu’il y a des reculs, il y a aussi l’influence de nombreuses autres régions du monde“ dans les Balkans, a-t-elle poursuivi. “Nous devons constamment nous rappeler l’importance géostratégique du rapprochement de ces pays avec l’UE“.

Le programme

Le sommet se déclinera en une session plénière suivie d’une session réservée aux dirigeants. Pour la session plénière, les dirigeants seront rejoints par des représentants de la Banque européenne d’investissement, de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, de la Banque mondiale et du Conseil de coopération régionale. À l’issue de la réunion, les dirigeants de l’UE devraient adopter une déclaration, sur laquelle les dirigeants des Balkans occidentaux seront invités à s’aligner.

Les thématiques

Les discussions du sommet seront axées sur les thèmes suivants:

  • la réaffirmation de la perspective européenne des Balkans occidentaux, qui présente un intérêt stratégique mutuel et demeure un choix stratégique commun
  • le développement de la coopération de l’UE dans les Balkans et la relance socioéconomique de la région, dans le contexte de la pandémie actuelle de COVID-19
  • la mise en œuvre du plan économique et d’investissement (PEI), qui prévoit un important train de mesures d’investissement et générera une croissance plus durable, plus verte, numérique et centrée sur l’humain, au bénéfice de la région et de l’Europe dans son ensemble
  • l’intensification de la coopération régionale
  • les façons d’approfondir la coopération sur les questions politiques et de sécurité d’intérêt commun

Au programme également, la question de la forte hausse actuelle des prix du gaz. Elle sera discutée  “la semaine prochaine, en Slovénie“, par les leaders des vingt-sept États membres de l’Union européenne, en marge du sommet entre l’Union européenne et les pays des Balkans occidentaux, a indiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lundi 27 septembre, en déplacement à Bucarest.

Les pourparlers

A ce jour, seules la Serbie et le Monténégro ont ouvert les négociations d’adhésion il y a des années. En mars 2020, l’UE a donné son feu vert à l’ouverture de négociations avec la Macédoine du Nord et l’Albanie mais celles-ci n’ont pas débuté. La Bosnie et le Kosovo ne sont pas encore candidats à une intégration dans l’UE. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré le 13 septembre à Belgrade que l’intégration des Balkans occidentaux était dans “l’intérêt géostratégique absolu“ de l’Union européenne face à l’influence des autres puissances dans cette région d’Europe.

Dans ces conditions, que faut-il attendre du sommet qui se tient ce 6 octobre en Slovénie?  Il y a de fortes chances que l’Union européenne s’emploie à faire encore patienter l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie. Deux obstacles majeurs se posent à une perspective d’élargissement de l’UE : en premier l’Union Européenne elle-même, qui, faute de leviers, peine à imposer ses principes dans les Etats concernés. « En Serbie par exemple, les 27 se plaignent d’une régression démocratique », commente Loïc Trégourès, spécialiste des Balkans à l’Institut catholique de Paris. Autre écueil : les querelles qui opposent ces six Etats demandeurs, certains refusant même de reconnaître l’existence de leurs voisins.

Oct
9
sam
13ème semaine de mobilisation contre le passe sanitaire @ Fra
Oct 9 Jour entier

Malgré une mobilisation qui marque le pas, les opposants au passe sanitaire ne rendent pas les armes. Pour le 13ème week-end consécutif, des manifestations sont organisées ce samedi 9 octobre, aux quatre coins de l’hexagone. La mobilisation pourrait même bénéficier d’un regain d’intérêt, à quelques jours des annonces du gouvernement sur le maintien de la mesure au delà du 15 novembre. “La décrue de l’épidémie se poursuit de manière nette et continue“ s’est félicité son porte-parole, Gabriel Attal, à l’issue du conseil de défense et du conseil des ministres de ce jeudi 7 octobre. Mais, “L’heure de lever toutes les contraintes n’est pas venue (…) Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre“, a t-il précisé.

Trois cortèges à Paris

Comme le week-end précédent, trois cortèges défileront dans les rues de Paris ce samedi 9 octobre.

Bibliothèque François Mitterand- Place de Clichy (Gilets jaunes)

Une nouvelle fois, les “Gilets jaunes“ appellent à manifester ce samedi dans les rues de la capitale. Rendez-vous est donné à partir de 12h à la bibliothèque François Mitterand (13e), pour un départ de la manifestation à 14h30, du quai François Mauriac, en direction de la place de Clichy (9e). Le cortège empruntera l’itinéraire suivant : quai François Mauriac  > pont de Tolbiac  > rue Joseph Kessel  > rue de Pommard  > rue de Bercy  > boulevard de la Bastille  > place de la Bastille  > boulevard Beaumarchais  > rue des Filles du Calvaire  > rue du Temple  > place de la République  > boulevard saint-Martin  > boulevard saint-Denis  > boulevard de Bonne Nouvelle  > boulevard Poissonnière  > rues du Faubourg Montmartre  > de Châteaudun  > place Etienne d’Orves  > rue de Clichy.

Place de l’Alma-Place Vauban (Les Patriotes)

A l’appel du fondateur des Patriotes, Florian Philippot, un “défilé pour la Liberté“  partira de la Place de l’Alma, métro Alma Marceau (16e) à 14h, en direction de la place Vauban (7e).

Place du Bellay (Union Citoyenne Pour La Liberté)

Toujours à Paris, l’“Union Citoyenne Pour La Liberté“ donne rendez-vous pour un rassemblement à 13h, Place du Bellay (1er) à Châtelet-les-Halles.

De nombreuses manifestations en régions

Comme les semaines précédentes, de nombreuses manifestations contre le passe sanitaire sont organisées en régions. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (13h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro jean Jaurès), à Lille (14 pl. de la République) ou encore à Lyon (14h Pl. Maréchal Lyautey) .

Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Albi (14h pl. du Vigan), Avignon (14h pl. de l’horloge), Bayonne (14h pl. de la Liberté), Beauvais (14h devant la mairie), Grenoble (14h30 préfecture), la Roche-sur-Yon (14h Kiosque Place Napoléon, le Havre (14h hôtel de ville) ou encore Colmar (14h pl. Rapp), pour n’en citer que quelques unes.

Des périmètres d’interdiction de manifester

En raison de l’organisation ce samedi  d’un évènement festif, “La rue aux enfants“, le préfet de Seine-Maritime a pris un arrêté interdisant “toute manifestation ou rassemblement à caractère revendicatif en cours ou susceptible de se dérouler  le samedi 9 octobre 2021, de 10h à 19h“, dans une partie du centre ville de Rouen . Tout rassemblement est ainsi  proscrit dans un périmètre limité par :

  • au Nord, la rue du Bailliage et la place Restout
  • à l’Ouest, la rue Écuyère, la rue Dinanderie et la rue du Sacre
  • à l’Est, la rue Charles-Lenepveu, la rue de l’Écureuil, la place du 19 avril 1944 et la rue Socrate
  • au Sud, la rue aux Juifs

Une décision vivement dénoncée par Florian Philippot sur Twitter.

A Epinal, dans les Vosges, le préfet Yves Séguy, a décidé de reconduire par arrêté, l‘interdiction de manifestation et de rassemblement dans certaines voies et espaces pris la semaine dernière, face au refus catégorique des manifestants de déclarer leur rassemblement.

Toute manifestation ou rassemblement est ainsi interdit ce samedi 9 octobre, de 12h à 20h, dans le périmètre du centre ville matérialisé par les rues suivantes : place Foch, Pont Sadi Carnot, Rue Georges de la Tour, Pont de la Xatte, Place Emile Stein, Avenue Victor Hugo, Place Baudoin, Avenue Ch. De Gaulle, Place du Général De Gaulle, Avenue Dutac, Av. de la République, Pont de la République, Quai de Dogneville, Quai du Colonel Sérot, Rue Irène Joliot Curie, Place des vieux moulins, Rue entre les deux portes, Rue de la Maix, Rue d’Ambrail, Rue Aristide Briand, Rue de la Louvière, Rue Thiers, Rue Lefebvre, Rue de la Préfecture (entre la rue Lefebvre et la rue Gilbert uniquement), Rue Gilbert, Rue Gambetta.

A Ajaccio,  le préfet de Corse-du-Sud a pris ce vendredi à 18h, un arrêté interdisant la manifestation “anti pass sanitaire“, non déclarée et annoncée pour ce samedi 9 octobre.  “Depuis le mois de juillet, plusieurs manifestations ont été organisées pour contester la mise en œuvre du passe sanitaire. Les participants à ces rassemblements n’ont respecté aucune de leurs obligations en la matière malgré les rappels réitérés des autorités“, peut-on lire dans le communiqué, “Récemment, un journaliste du journal Corse-Matin a été pris à partie et agressé par des manifestants lors d’un rassemblement contestant la mise en œuvre du passe sanitaire. Compte-tenu de ces éléments et en raison des risques pesant sur l’ordre public et la santé publique, la manifestation anti passe sanitaire non déclarée et annoncée pour le samedi 9 octobre est interdite par arrêté préfectoral. »

La liste des manifestations en France du samedi 9 octobre 2021

 

 

 

 

 

Edouard Philippe lance son parti @ Carré des docks
Oct 9 Jour entier

Ce sera bien une formation politique, et non un mouvement. Les mots ne sont plus tabous dans la bouche de l’entourage proche d’Edouard Philippe. L’ancien Premier ministre qui veut lancer une “nouvelle offre politique“, en dévoilera ce samedi 9 octobre dans sa ville du Havre, le nom, le logo et l’ambition lors d’un rendez-vous public au Carré des Docks. C’est en effet dans la ville dont il est maire, que l’ex numéro 2 de l’exécutif va lancer “un nouveau parti politique“, comme il l’écrit dans son invitation pour ce rassemblement. Près de 3.000 inscrits, 600 à 700 personnes sont attendues.

Pour l’heure, l’ancien locataire de Matignon a fait les choses dans les règles. D’abord la sortie de son livre “Impressions et lignes claires“, pour fixer le cap. Un récit sur l’art de gouverner co-écrit avec son ancien conseiller, Gilles Boyer. Puis l’affirmation de ses intentions pour la présidentielle de 2022, et le serment de fidélité renouvelé à Emmanuel Macron, mi septembre. Car, pas question pour Edouard Philippe de faire de l’ombre au chef de l’État. L’ancien Premier ministre est loyal. Son parti s’inscrira dans la majorité présidentielle et soutiendra l’actuel président en 2022. Mais…

Les législatives en ligne de mire

C’est un parti qui s’inscrit dans la majorité, sur la base d’Agir Ensemble“, que va lancer l’ex Premier ministre. Son objectif, il l’écrit : “concourir à la construction d’une offre politique nouvelle, rassemblant celles et ceux qui partagent l’ambition de raffermir la puissance de la France, la cohésion de notre société et la compétitivité de notre économie“. Avec le risque de faire de l’ombre à La République En Marche (LaREM). Car l’ancien chef du gouvernement voit bien plus loin que l’élection suprême d’avril 2022. Ce qu’il vise au moins dans un premier temps, ce sont les législatives du mois de juin. Et il veut avoir des élus. “Lorsqu’on crée un parti, c’est rarement pour aller aux champignons. Bien sûr, il veut des élus ! “sourit un proche, en pensant aux législatives.

Une offre pour élargir la majorité

Mon objectif avance Edouard Philippe, est de concourir avec ce parti “à la construction d’un offre politique nouvelle“. L’ancien Premier ministre qui va dégager ce samedi quelques thèmes sur lesquels il entend peser, en cite ses lignes directrices : “ l’ambition de raffermir la puissance de la France, la cohésion de notre société et la compétitivité de notre économie“. “Il crée une offre et répond aussi à une demande. Il crée un réceptacle, un port pour élargir la majorité“, explique un proche. Et cette offre, dont le nom et le logo seront dévoilés samedi, a vocation à récupérer tous les déçus de LR, en pleine déroute, les “orphelins de centre droit“ comme le résume le maire de Vesoul, Alain Chrétien, et même au-delà.

Une initiative qui crispe

L’initiative n’est pas sans crisper la majorité présidentielle. Elle crispe, car ce qui se joue avec ce nouveau parti , c’est la succession d’Emmanuel Macron si ce dernier est réélu en 2022. Autrement dit, le point d’équilibre de la future majorité présidentielle. Le maire du Havre est donc surveillé de près. Le patron des marcheurs à l’Assemblée, Christophe Castaner, fera d’ailleurs le déplacement au Havre ce samedi. Il sera accompagné des autres chefs de groupe de la majorité, Patrick Mignola pour le MoDem et Olivier Becht pour Agir. Une manière de montrer une volonté unitaire, face à l’initiative de l’ancien chef du gouvernement.

Du côté des “marcheurs“, on surveillera également attentivement les visages qui s’afficheront, samedi au Havre, aux côtés de l’ex Premier ministre. Les Macronistes guetteront aussi quels députés LaREM répondront à l’invitation du maire du Havre et combien, s’y rendront. Thomas Mesnier (Charente) et Marie Lebec (Yvelines) ont notamment prévu d’en être. Après quelques hésitations, le mouvement sera représenté par la numéro deux, Marie Guévenoux, et l’ancienne sénatrice Bariza Khiari. Les chefs de groupe parlementaire de la majorité complèteront la délégation officielle.

Participer à l’évènement

L’événement intitulé “Pour une nouvelle offre politique““ est organisé à partir de 10 h 30, au Carré des Docks, au Havre. Une billetterie en ligne a été ouverte.

 

 

Macron et Badinter commémorent l’abolition de la peine de mort @ Panthéon
Oct 9 Jour entier

Il y a 40 ans jour pour jour, la France abolissait la peine de mort. Le président de la République, Emmanuel Macron, commémore cet anniversaire ce samedi 9 octobre, en présence de celui qui a porté cette réforme emblématique, l’ancien ministre de la Justice, Robert Badinter. La cérémonie se tiendra à la mi-journée au Panthéon. Seront également présents, le Premier ministre, M. Jean Castex,, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, M. Éric Dupont-Moretti et la ministre de la Culture, Mme Roselyne Bachelot, a indiqué l’Elysée  jeudi  7 octobre, dans un communiqué de presse.

C’était une promesse de campagne du candidat socialiste François Mitterrand et ce fut l’une de ses premières réformes, portée par le ministre de la Justice, Robert Badinter.  Le projet de loi, permettant à la France de devenir le premier pays de la Communauté européenne à abandonner la peine capitale, avait été adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981, puis par le Sénat le 30 septembre, avant d’être officiellement promulguée le 9 octobre. La France était alors l’un des derniers pays de l’Europe occidentale, à supprimer la peine capitale.

Cette cérémonie sera l’une des dernières grandes commémorations du quinquennat, après la célébration de la fin de la Grande Guerre, puis l’hommage à Georges Pompidou en 2019, et les festivités des 150 ans de la proclamation de la République, en 2020. Bien qu’inscrite à l’agenda élyséen depuis le mois de septembre 2020, la journée de ce samedi doit surtout permettre à Emmanuel Macron d’adresser des messages à la gauche. Une gauche qui se sent à la fois trahie – par la droitisation de l’exécutif -, et orpheline – par la faiblesse de ses représentants.

Le programme

Le chef de l’État doit s’entretenir à huis clos, en fin de matinée, avec l’ancien ministre de la Justice, Robert Badinter et  son épouse Élisabeth. Ils quitteront ensuite l’Élysée, à la mi-journée, pour rejoindre ensemble le Panthéon où aura lieu la cérémonie. Tour à tour, le célèbre avocat et le président de la République se succéderont à la tribune, pour prononcer chacun un bref discours d’une dizaine de minutes environ. “Ces prises de parole seront deux flèches qui ne viseront qu’une seule cible: la défense de l’abolition de la peine de mort, et le rappel de l’universalité du combat qu’il reste à mener sur ce sujet“.

Après leur discours respectif, Emmanuel Macron et Robert Badinter visiteront l’exposition “Un combat capital“, qui retrace l’histoire politique de l’abolition de la peine de mort. Cette dernière, lancée ce vendredi, se tiendra jusqu’au 9 janvier dans l’enceinte de la nécropole.

Oct
11
lun
Levée du port du masque dans le primaire dans 21 départements supplémentaires @ France
Oct 11 Jour entier

Depuis le 4 octobre déjà, le port du masque à l’école primaire n’était plus obligatoire pour les élèves de 47 départements. A partir de ce lundi 11 octobre,  21 nouveaux territoires sont concernés par cette mesure. Selon un décret du 6 octobre 2021 publié jeudi dernier au Journal officiel, ces derniers ont en effet atteint un taux d’incidence au-dessous du seuil de 50 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants, permettant d’assouplir les mesures sanitaires de lutte contre l’épidémie. Au total, 68 départements sont désormais concernés par cette nouvelle levée des mesures sanitaires.

68 territoires concernés par la levée du port du masque à l’école primaire

Aisne – Allier- Hautes-Alpes- Ardennes- Aube- Aveyron- Calvados- Cantal- Charente-Maritime- Corrèze- Haute-Corse- Côte-d’Or- Côtes-d’Armor- Creuse- Deux-Sèvres- Dordogne- Doubs- Eure- Eure-et-Loir- Finistère- Haute-Garonne- Gers- Gironde- Ille-et-Vilaine- Indre- Indre-et-Loire- Isère- Landes- Loir-et-Cher- Loire- Haute-Loire- Loire-Atlantique- Loiret- Lot- Lot-et-Garonne- Lozère- Maine-et-Loire- Manche- Marne- Haute-Marne- Meurthe-et-Moselle- Meuse- Morbihan- Nièvre- Nord- Oise- Orne- Pas-de-Calais- Puy-de-Dôme- Pyrénées-Atlantiques- Hautes-Pyrénées- Pyrénées-Orientales- Bas-Rhin- Saône-et-Loire- Haute-Saône- Sarthe- Savoie- Seine-Maritime- Somme- Tarn- Tarn-et-Garonne- Territoire de Belfort- Vendée- Vienne- Vosges- Yonne- La Réunion- Mayotte.

Le port du masque n’est pas la seule restriction supprimée à partir de ce lundi dans ces départements. Dans le cadre du passage du niveau 2 au niveau 1, les élèves scolarisés dans le primaire, dans ces territoires, ne seront plus obligés de manger par groupe de classe et à la même table chaque jour. Toutes les activités sportives seront par ailleurs autorisées à l’intérieur comme à l’extérieur. Les professionnels devront néanmoins maintenir le masque dans les espaces clos et à l’extérieur, si les règles du département l’exigent.

33 départements maintenus en niveau 2

Dans ces territoires où le niveau de circulation du virus reste encore trop élevé, rien ne change. Le protocole sanitaire de niveau 2 est maintenu et donc, le port du masque à l’école. Sont concernés, les départements suivants : Ain  Alpes-de-Haute-Provence – Alpes-Maritimes – Ardèche – Ariège – Aude – Bouches-du-Rhône – Charente – Cher – Corse-du-Sud -Drôme – Gard – Hérault – Jura — Mayenne – Moselle – Haut-Rhin – Rhône – Haute-Savoie -Var – Vaucluse – Haute-Vienne – Paris – Seine-et-Marne – Yvelines – Essonne – Hauts-de-Seine – Seine-Saint-Denis -Val-de-Marne -Val-d’Oise- Guadeloupe — Martinique – Guyane.

PLF 2022 : examen en 1ère lecture à l’Assemblée nationale @ Assemblée nationale
Oct 11 – Oct 15 Jour entier

Du lundi 11 au vendredi 15 octobre, l’Assemblée nationale examine en première lecture, le projet de loi de finances pour 2022. Ce dernier budget du quinquennat qui repose sur une prévision de croissance de 4 % pour 2022, est marqué par une forte hausse des dépenses,

Mais, deux importants volets manquent à l’appel : le plan d’investissement promis par Emmanuel Macron pour bâtir la France de 2030, qui sera dévoilé mardi par le chef de l’État, et le  “revenu d’engagement“ pour les jeunes, encore nimbé d’incertitudes. Sur ce point, toujours en cours d’arbitrage, le gouvernement pourrait revoir à la baisse ses ambitions et privilégier un “contrat d’engagement“ recentré sur 500 000 jeunes de 16 à 25 ans (plutôt qu’1 million évoqué au départ), les plus éloignés de l’emploi et des études.

 

Le gouvernement revendique, lui, un budget “de retour à la normale“, après le “quoi qu’il en coûte“ face à la crise sanitaire. Bercy promet de consacrer à la réduction du déficit une partie des meilleures recettes attendues grâce à une croissance dynamique cette année (+6%, puis +4 % en 2022 selon le gouvernement). Les annonces d’Emmanuel Macron et de Jean Castex se sont toutefois multipliées ces dernières semaines, entre plan pour les indépendants, coup de pouce à MaPrimeRénov, Beauvau de la sécurité, plan pour Marseille…

Et l’exécutif compte tenir ses engagements, avec l’augmentation de moyens alloués aux missions régaliennes – Intérieur, Justice, Armées – ainsi qu’à l’Éducation et à la Recherche. “La croissance est là, […] puissante“ et “c’est le moment d’investir, de préparer la France au succès économique des 15 à 20 prochaines années“, assume le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Les mesures du PLF 2022

DP_PLF_2022