“La France est entrée dans une forme de troisième vague“ alerte Jean Castex

La France est entrée dans “une forme de troisième vague“ de l’épidémie de coronavirus, “caractérisée par des variants nombreux“, a alerté ce mardi Jean Castex. “L’épidémie joue les prolongations“, a souligné le Premier ministre devant l’Assemblée nationale, un an jour pour jour après qu’Emmanuel Macron ait ordonné le premier confinement.

Jean Castex, “lanceur d’alerte“ lors des questions au gouvernement à l’Assemblée ce mardi. “’L’épidémie joue les prolongations“, a expliqué le Premier ministre devant les députés, un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement. La France est entrée dans “une forme de troisième vague“ de l’épidémie de coronavirus, “caractérisée par des variants nombreux“, a-t-il affirmé. “Nous savons que c’est la vaccination massive (…) qui nous permettra d’en sortir“ a insisté le chef du gouvernement.

Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90.000 morts de la Covid, à l’invitation de la présidente du groupe de députés PS Valérie Rabault, le Premier ministre a appelé à “respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique.“ La situation épidémique est en effet très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d’Île-de-France où les services de réanimation à l’hôpital ont atteint les seuils de saturation.

Le nombre de patients Covid-19 hospitalisés dans un service de réanimation ou de soins intensifs y est désormais supérieur à celui observé lors du pic de la seconde vague. 1 166 patients infectés étaient placés en réanimation, ce lundi. Lors du pic de la seconde vague, le 12 novembre 2020, les services de réanimation des hôpitaux en Île de France comptaient 1 138 patients. Pour l’heure, rien n’indique que le pic de cette troisième vague a été atteint, bien au contraire. On est cependant encore loin du nombre record de patients hospitalisés en réanimation lors de la première vague de l’épidémie au printemps 2020.

Que comptez-vous faire pour éviter que nous prenions le mur ?“  a questionné Valérie Rabault. “Je mettrais évidemment au moment où je m’exprime la vaccination au premier rang de cette stratégie“ de lutte, lui a répondu le Premier ministre, alors que le vaccin AstraZeneca est actuellement suspendu en France. “Nous savons que c’est la vaccination massive […] qui nous permettra d’en sortir“, a t-il insisté.

Posted in COVID_19 and tagged , .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *