Après avoir élu les membres du Conseil national lors de son congrès, les 23 et 24 novembre dernier, le parti présidentiel Renaissance élit ce 8 décembre son nouveau secrétaire général. Une élection sans réel suspense, l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, étant seul en lice.
L’élection ne devrait tenir personne en haleine. Les 150 membres du Conseil national de Renaissance élus le week-end du 23 novembre, se réunissent à leur tour, ce dimanche 8 décembre, pour introniser Gabriel Attal, comme nouveau secrétaire général du parti. Seul en piste, l’ancien Premier ministre va succéder à Stéphane Séjourné, nommé à Bruxelles, au poste de commissaire européen. Sa liste, , a en effet obtenu 93,18% des voix lors du Congrès de Renaissance (6,82% de votes blancs).
Après avoir trouvé un accord avec sa prédécesseur à Matignon, Élisabeth Borne, M. Attal avait annoncé sa candidature au poste de secrétaire général de Renaissance, le 29 octobre dans une lettre aux adhérents. “Notre ambition, avec l’équipe qui m’accompagne et avec vous, militants, cœur battant de notre parti, est claire : rebâtir un parti d’idées, de terrain et de victoires“, y écrivait celui devenu président du groupe EPR, à l’Assemblée nationale.
Suite à l’accord formalisé lundi soir avec @ElisabethBorne, @GabrielAttal annonce officiellement sur X sa candidature pour devenir le prochain secrétaire général de @Renaissance
🗣️"Aux adhérents du parti @Renaissance et aux marcheurs de la première heure, j’ai l’honneur de… pic.twitter.com/338UfBZfRZ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 29, 2024
Quelques heures plus tôt, Elisabeth Borne avait retiré sa candidature pour le poste de secrétaire générale de Renaissance au profit d’une “candidature d’union“ avec M. Attal, selon un communiqué commun. “Gabriel Attal a fait savoir qu’il souhaitait être candidat au poste de secrétaire général. Dans cette période déterminante pour notre pays et pour notre famille politique, des discussions se sont engagées pour rechercher une solution de complémentarité plutôt que de division“, y affirmaient les deux camps.
Selon cet accord, Élisabeth Borne va ainsi devenir présidente du Conseil national, sorte de parlement du parti. Mais le plus important est sans doute ailleurs. L’ancienne Première ministre a négocié un seuil de représentativité dans les instances décisionnaires. Elle pourra ainsi désigner un quart des membres du bureau exécutif (actuellement 30). De quoi s’assurer de peser sur le parti dans la durée.
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