Le gouvernement va se réunir en séminaire de rentrée, mardi 13 janvier, pour établir l’agenda “des six premiers mois“ de 2021, a annoncé lundi 21 décembre, Emmanuel Macron. Une annonce confirmée le 6 janvier dernier à l’issue du premier conseil des ministres de l’année, par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Un séminaire gouvernemental de rentrée se tiendra la semaine prochaine, mercredi 13 janvier, indique le porte-parole du gouvernement @GabrielAttal à l'issue du premier conseil des ministres de l'année. pic.twitter.com/Ss8Uxpm889
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 6, 2021
Il s’agira de “discuter de l’agenda des six premiers mois de l’année“, de “ses grandes priorités“ parce que “nos concitoyens attendent de nous, légitimement, (…) d’en faire une année utile, c’est-à-dire une année de combat, de relance, d’ambition“, a indiqué Emmanuel Macron.
À l’appel du collectif #StopLoiSécuritéGlobale et d’autres coordinations engagés dans la mobilisation contre la proposition de loi sur la “sécurité globale“, de nouveaux rassemblements ont lieu ce samedi en France pour obtenir l’abandon du texte.
Votée en première lecture à l’Assemblée nationale en novembre 2020, la proposition de loi arrivera au Sénat mi-mars avant de revenir devant les députés.
Dans un communiqué publié le 26 janvier, le collectif indique : “Depuis bientôt trois mois, nous disons non à la loi « Sécurité Globale », à la surveillance généralisée, au fichage généralisé et aux drones, à l’interdiction de filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre. La majorité en place organise une entreprise de démolition des libertés publiques fondamentales, à travers la multiplication de décrets et de lois liberticides. Sourd aux mises en garde des organisations internationales, aveugle aux principes fondamentaux de la République, le gouvernement n’a de cesse d’être dans la surenchère répressive. Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés !“
La coordination Stop Loi Sécurité Globale affirme qu’avec la proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée, “viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression“, comme par exemple “empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité“.
Oyez! Oyez! 55 rassemblements (au moins) ce #samedi pour les #libertés et #StopLoiSecuriteGlobale
A Paris, 13 h, place de la République, avec scènes vivantes et surprises.
Infos complètes ➡️ https://t.co/M2JwaiMSCU pic.twitter.com/OkeofR0CUy
— Coordination Stop Loi Sécurité Globale ✊🏽 (@stopsecuglobale) January 29, 2021
Un rassemblement statique dans la capitale
Il n’y aura cette fois pas de manifestation prévue à Paris. Un rassemblement se tiendra à 13 h00, place de la République, avec des scènes vivantes et des prises de paroles de représentants d’organisations, l’intervention d’artistes et de musicien(nnes) “pour proclamer la liberté de créer, d’exercer, de jouer pour un public résolument vivant“. ““A l’heure d’un reconfinement annoncé et d’un janvier glaçant, ce rendez- vous est une étape. Pour souffler. Pour danser. Et affûter armes et mobilisations des semaines à venir, notamment début mars avec le retour au Sénat de la loi dite de « Sécurité globale“, précise le collectif Stop Loi Sécurité Globale.
Les sympathisants des dernières “marches de libertés organisées depuis fin 2020, les collectifs de « gilets jaunes » sont eux aussi appelés à rejoindre le mouvement.
MANIFESTATION PLACE DE LA RÉPUBLIQUE CONTRE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE 30 JANVIER 2021 À 12 HEURES
… l’ensemble des collectifs et la coordination appelle à ne faire qu’un seul rassemblement dans toute la France.https://t.co/rxBO2wgGuT
— laregledor (@la_regledor) January 29, 2021
De nombreux rassemblements en régions
La coordination nationale Stop Loi Sécurité Globale appelle à la mobilisation sur tout le territoire. De nombreux rassemblements sont prévus sur tout le territoire le samedi 30 janvier
La carte des manifestations du 30 janvier 2021
Pour ne citer que quelques uns des rassemblements. Rendez-vous est donné ce samedi 30 janvier :
- Lille : 14h000, porte de Paris
- Arras : 11h00, place du théâtre
- Le Havre : 15h00, place de l’hôtel de ville
- Rennes : 11h00, esplanade Charles de Gaulle
- Le Mans : 15h00, place de la préfecture
- Nantes : 14h30, nefs de l’île
- Tarbes : 10h00, marché Brauhauban
- Montpellier : 11h00 devant la préfecture
- Toulon : 10h00, place de l’Opéra
- Nice : 14h00 devant la gare SNCF
- Lyon : 13h00, place du maréchal Lyautey
- Dijon : 14h00, place de la Libération
- Strasbourg : 13h00, place de la République
- Nancy : 14h30, place Maginot
- Reims : 14h00, square Colbert
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2021/01/Communiqué-Sécurité-globale.pdf »]
Le projet de loi “Climat-résilience“ issu des travaux de la Convention citoyenne va occuper le devant de la scène au cours de ce mois de février. Dernière grande loi du quinquennat sur le climat, de l’aveu même du gouvernement, le texte est présenté ce mercredi 10 février en conseil des ministres. Il sera débattu au cours du premier semestre au Parlement, pour une adoption à la fin de l’été, c’est-à-dire fin septembre, plutôt que fin juillet comme prévu initialement.
Un peu moins dense qu’imaginé au départ, le projet de loi comprend 65 articles et 6 titres. Il reprend une cinquantaine de mesures d’ordre législatif issues des propositions de la convention citoyenne. Cinq titres couvrent les cinq thèmes sur lesquels les 150 membres de la Convention ont planché : consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger et se nourrir. Un sixième titre comportant trois articles, qui ne figurait pas dans la première version concerne la justice environnementale.
Logement, publicité, transports… : ce que contient le projet de loi climat https://t.co/X5fiKCVnEr
— Elsa Dicharry (@dicharry_e) January 11, 2021
Selon la ministre de la Transition écologique, ce texte, qui a suscité nombre de remous, permet de mettre la France “sur les rails“ pour respecter ses engagements. “L’écologie va devenir quelque chose de familier“ assure t-elle. A ceux qui jugent cette loi trop timorée, Barbara Pompili rétorque qu’“elle fait l’objet d’un compromis et que pour faire baisser les émissions de gaz à effet de serre, on ne peut pas se contenter d’un seul outil.“
Qualifiée par la ministre de “dernière grande loi du quinquennat sur ce sujet“, le projet de loi vient selon elle amplifier toutes les lois prises auparavant et s’ajouter aux 30 milliards “verts“ du plan de relance. “Tout cela mis bout-à-bout nous donne les moyens d’atteindre nos objectifs à l’horizon 2030“, assure Barbara Pompili.
Barbara Pompili sur le projet de loi issu de la convention citoyenne : "Ce texte va verdir notre société" https://t.co/yd3LDdmOX0 pic.twitter.com/sUNtYyatVt
— Le JDD (@leJDD) February 7, 2021
Censé mettre la France sur le bon chemin pour réduire le réchauffement climatique, ce texte est critiqué par certains pour la faiblesse de ses ambitions. Ecologistes et ONG gouvernementales, le trouvent notamment insuffisant.
Projet de loi climat : ce qu'il faut savoir sur le texte qui reflète près de la moitié des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, mais est critiqué par certains pour la faiblesse de ses ambitions https://t.co/Fg5WzD4zDI pic.twitter.com/BRoCwAh3z4
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 10, 2021
Les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) tiennent virtuellement une huitième et dernière session de travail, de ce vendredi 26 février jusqu’au dimanche 28, pour discuter du projet de loi Climat et Résilience, porté par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Concrètement, le groupe de 150 citoyens doit évaluer et noter la façon dont le gouvernement a traduit certaines de ses 149 propositions dans la loi.
Un vote sur chacun des 6 grands thèmes examinés
Les 150 membres de la convention vont passer en revue, lors de cette dernière session de travail, les six grands thèmes sur lesquels ils ont travaillé (consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir et renforcer la protection judiciaire de l’environnement) et répondre à quatre questions plus générales. “ Quelle est votre appréciation de la prise en compte par le gouvernement des propositions de la Convention ? “. En quoi les mesures du gouvernement “permettent de s’approcher de l’objectif de diminuer d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 dans un esprit de justice sociale ?, “conformément au mandat fixé à la CCC. “Dans quelle mesure la CCC a été utile à la lutte contre le changement climatique en France ? “ Les Conventions citoyennes peuvent-elles “améliorer la vie démocratique de notre pays“ ? Ils voteront sur chaque point avec un système de note de 0 à 10.
Emmanuel Macron s’était engagé à soumettre “sans filtre“ les propositions des 150 citoyens de la Convention Climat : soit au Parlement, soit par référendum, soit par application réglementaire. Sur 149, le chef de l’état a finalement écarté trois propositions : la limitation de la vitesse à 110km/h sur autoroute, l’instauration d’une taxe de 4 % sur les dividendes, et la réforme du préambule de la Constitution. Il a en revanche promis un référendum pour intégrer la protection de l’environnement dans l’article 1 de la Constitution.
Un scepticisme général
Élaboré à partir des propositions de la Convention citoyenne, le projet de loi pour le Climat suscite une levée de boucliers, à commencer par les membres de cette Convention. Interrogée par le gratuit 20 minutes, sa présidente, serait “verte de dépit“. Elle critique en tout cas un projet de loi qui “manque d’ambition“. Selon elle, “le compte n’y est pas“, car si le texte “reprend un grand nombre des mesures (avancées par son association), il en réduit la portée, ou n’en prend qu’une partie“.
Même scepticisme de la part des 150 membres de la convention, tirés au sort. L’une des participantes, Vita Evenat, pointe notamment des manques sur la protection de la biodiversité, des forêts ou encore sur la réduction de l’impact environnemental du secteur numérique. Ce week-end, elle entend bien mettre le gouvernement face à ses responsabilités : “Je veux alerter tout le monde (…) mettre sur la table et montrer les mesures qui ont disparu“, a-t-elle déclaré.
Le projet de loi a été également accueilli par une pluie de critiques de la part des ONG, de l’opposition de gauche, mais aussi du CESE et du Haut Conseil sur le Climat qui pointe son manque d’ambition. Il affirme qu’en l’état, le texte ne permettra pas d’atteindre l’objectif français de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030 (par rapport aux niveaux de 1990).
Ce vendredi matin sur les ondes d’Europe 1, Barbara Pompili a balayé ces critiques. “Le projet de loi climat est lancé et c’est un beau projet. La Convention citoyenne laissera un impact démocratique et écologique considérable“, a déclaré la la ministre de la transition écologique.
Suivre en Direct la 8ème session de travail
Les républicains tiennent leur conférence annuelle d’action politique conservatrice (CPAC), à Orlando, en Floride. Donald Trump doit y prononcer un discours liminaire ce dimanche, sa première apparition publique majeure depuis son départ de la Maison Blanche, le 20 janvier. Un événement qui pourrait offrir une première fenêtre sur la course présidentielle du parti en 2024.
Republicans Hold Annual Conference With Trump Still at Center Stage https://t.co/8DtFN3bbjh
— The Voice of America (@VOANews) February 28, 2021
2024 en ligne de mire
Selon plusieurs médias américains, l’ancien président américain devrait s’exprimer sur “l’avenir du Parti républicain et du mouvement conservateur“. On s’attend également à ce que Donald Trump attaque les mesures prises par son successeur Joe Biden lors de son discours. .“Nous attendons avec impatience dimanche“, a déclaré le fils du milliardaire américain. “J’imagine que ce ne sera pas ce que nous appelons un discours de basse énergie, et je vous assure que cela solidifiera Donald Trump et tous vos sentiments sur le mouvement Maga [Make America great again], en tant que futur du parti républicain“.
D’éminents conservateurs du Congrès, notamment les sénateurs Ted Cruz, Tom Cotton et Josh Hawley, et les représentants Steve Scalise et Matt Gaetz, qui ont partie des fidèles de Trump, devraient également prendre la parole à Orlando. De même que plusieurs vétérans de l’administration Trump, dont l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien secrétaire au logement et au développement urbain Ben Carson et l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders. Le fils de l’ancien président, Donald Trump Jr., et sa petite amie et assistante de campagne du milliardaire, Kimberly Guilfoyle, interviendront également.
La conférence qui est l’un des rassemblements annuels les plus importants pour les conservateurs, intervient à un moment où le débat est croissant au sein du Parti républicain sur l’opportunité de se distancier de l’ancien président ou de continuer à lier l’avenir des conservateurs au sien. Au total, 17 membres du GOP (parti Républicain) au Congrès ont voté pour destituer l’ancien président ou le condamner pour incitation à l’insurrection. Certains républicains de premier plan, dont le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, l’ont critiqué pour son rôle dans l’assaut du Capitole. Pour autant, de plus en plus de membres du parti expriment toujours leur soutien à l’ancien président. Des dizaines de conservateurs ce week-end se sont ainsi hérissés du label républicain, ont fustigé la direction actuelle du parti au Congrès et ont juré de quitter complètement le parti. si M. Trump décide de ne pas briguer un second mandat en 2024.
Trump au centre des projecteurs
Le culte de la personnalité à l’égard de l’ancien président est loin d’être tari. Il s’est manifesté dans les autocollants, chapeaux, T-shirts, masques faciaux et autres marchandises de Trump avec des slogans tels que “Trump 2024“ et “Miss me yet?“ (me manque encore).
#QPAC2021 is a cult convention pic.twitter.com/2qNU9VAKxf
— The Lincoln Project (@ProjectLincoln) February 26, 2021
Mais le clou de la convention a été une statue géante de couleur or de plus de 6 pieds de haut du 45e président, vêtu d’une veste, d’une cravate rouge et d’un short de boxe Stars-and-Stripes et brandissant une baguette étoilée. Autant de symboles montrant qu’il reste une force politique républicaine malgré les scènes de violence à Washington le mois dernier. La statue a fait tourner les têtes alors qu’elle était transportée dans le Hyatt Regency.
Dans un communiqué publié lundi 22 février, la Fédération CGT du Spectacle appelle “à amplifier la mobilisation unitaire et à tenir des rassemblements sur tout le territoire“, jeudi 4 mars. Parmi ses revendications, le syndicat demande au ministère de prolonger le dispositif d’année blanche mis en place en faveur des intermittents.
L’année blanche, annoncée en mai dernier par Emmanuel Macron, correspond à la prolongation des droits d’indemnisation jusqu’au 31 août 2021 pour les intermittents arrivant en fin de droits entre le 1er mars 2020 et le 31 août 2021.
“Les semaines se succèdent et nous ne voyons rien venir. Alors que la ministre de la Culture a annoncé dans la presse la mise-en-place de deux concerts tests en mars-avril à Paris et Marseille, les perspectives d’une réouverture et d’une reprise de l’activité pour nos secteurs demeurent encore très incertaines », alerte le syndicat. “Nos professions sont à l’arrêt pour une longue durée encore et la reprise de nos activités interviendra dans tous les cas de manière très dégradée. Les dernières annonces sur les festivals le démontrent (formes réduites, programmation réduite). La question que toutes les travailleuses et tous les travailleurs de nos secteurs se posent est de savoir comment tenir jusqu’au retour à la normale de nos activités.“
“La profession a besoin en urgence de travailler“ alerte la CGT Spectacle qui reproche son inaction au ministère de la Culture en matière de sauvegarde de l’emploi. “Mme Roselyne Bachelot s’est engagée devant les médias à la prolongation d’une nouvelle année blanche pour les intermittents du spectacle. Pourtant, en coulisse ce scénario n’est pas privilégié“, explique t-elle.
La CGT Spectacle appelle à manifester pour de nouvelles mesures en faveur de la culture https://t.co/gaCv5p8oIQ via @Figaro_Culture
— Le Figaro Culture (@Figaro_Culture) February 23, 2021
Des manifestations sur tout le territoire
La CGT Spectacle appelle à tenir des rassemblements sur tout le territoire. A Paris, rendez-vous est donné à 12h00 place de la République, pour une manifestation en direction de la place de la Madeleine. De nombreux évènements sont également prévus en région.
La @cgt_spectacle appelle à manifester jeudi 4 mars sur tout le territoire, pour de nouvelles mesures en faveur de la culture. A Paris, une manifestation partira à 12h00 de la place de la République, direction la place de la Madeleine https://t.co/EJbKCgkxFA
#culture pic.twitter.com/tkCAEXCtDO— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 1, 2021
La carte des manifestations
Le communiqué
Communique CGT Spectacle Mobilisation 4MARSUne interview du chef d’Etat français Emmanuel Macron sera diffusée mardi 23 mars sur France 5 lors d’une soirée spéciale “C dans l’air“ consacrée au président turc Recep Tayyip Erdogan.
Interview d'Emmanuel Macron diffusée mardi lors d'un “C dans l'air“ @France5tv spécial #Erdogan. Le documentaire qui retrace le parcours du président turc et ses relations avec l'UE et la France, intègrera un entretien de dix minutes du président français https://t.co/IH9WOGPI17 pic.twitter.com/clNIOkygvj
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 22, 2021
L’émission de débat de France 5 animée par Caroline Roux, proposera dès 20h50 un documentaire réalisé par Marie Lorand intitulé “Erdogan: le sultan qui défie l’Europe“. Ce documentaire qui s’intéresse aux ambitions et aux actions du président turc, intègre une interview du président Macron par la journaliste, de France 5. D’une durée de 90 minutes, cet entretien a été enregistré le 2 mars dernier à l’Elysée “à l’issue d’un appel téléphonique entre le président français et son homologue turc“, rapporte l’AFP. Des interventions d’experts et de personnalités politiques ponctueront ce reportage, avec notamment le point de vue de l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy ou encore de l’ancien ministre de François Hollande, Manuel Valls, qui apporteront leur vision sur la géopolitique turque.
Dès 22h20, Caroline Roux prendra le relais en plateau dans sa quotidienne C dans l’air pour débattre sur le cas de Recep Tayyip Erdogan.
En raison d’une accélération de la pandémie de Covid-19, le sommet européen prévu les 25 et 26 mars à Bruxelles aura finalement lieu par vidéoconférence, a indiqué ce week-end, le porte-parole, Barend Leyts. Selon des diplomates européens, certains dirigeants parmi les vingt-sept ont appelé la semaine dernière Charles Michel, à annuler la tenue physique du sommet, alors que le président du Conseil européen espérait pouvoir éviter un nouveau recours à la vidéoconférence en renforçant les mesures sanitaires.
Les dirigeants européens ne se sont rencontrés face à face que rarement depuis le début de la pandémie, notamment lors d’un sommet-marathon de quatre jours en juillet pour acter un plan de relance économique pour l’Union Européenne, de 750 milliards d’euros.
Le sommet européen de fin de semaine se déroulera en visioconférence en raison de la "flambée des cas de Covid dans les états membres" a indiqué sur Twitter le porte-parole du président du Conseil 🇪🇺 @eucopresident, @BarendLeyts pic.twitter.com/ufyb6hss9i
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 21, 2021
Au programme de ce sommet, notamment, la dégradation de la situation sanitaire dans l’UE, la désorganisation de la réponse des Etats-membres face à la pandémie ainsi que les relations UE-Turquie et donc les questions migratoires.
Le “feuilleton“ AstraZeneca
L’Elysée a indiqué à la presse que la révision du mécanisme d’autorisation des exportations, face aux manquements contractuels supposés de l’entreprise AstraZeneca, devrait être sur la table de ce sommet, ainsi que les questions de solidarité à l’échelle internationale et le certificat vert numérique présenté par la Commission la semaine dernière.
Le feuilleton AstraZeneca pourrait ainsi se dénouer lors de cette réunion, où les vingt-sept vont devoir trancher sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni. Latente depuis ce week-end, la menace est désormais claire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a décidé de proposer mercredi de durcir les restrictions à l’exportation de vaccins de l’UE afin de donner à Bruxelles plus de pouvoir pour bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni et d’autres pays producteurs de vaccins qui n’autorisent pas les expéditions internationales de doses, ont déclaré des responsables et des diplomates.
#Vaccin La présidente de la Commission @vonderleyen va proposer ce mercredi de durcir les restrictions à l'exportation de vaccins de l'UE afin de donner à #Bruxelles + de pouvoir pr bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni https://t.co/BQFSPMzJkG pic.twitter.com/P1ax7qan8s
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 24, 2021
Le ton était monté dimanche, en réaction à l’ultimatum de l’union européenne. Le secrétaire d’Etat britannique à la Défense, Ben Wallace avait alors indiqué que bloquer les exportations serait “contre-productif”, demandant aux européens de se comporter comme des “adultes“.
Les 27 doivent trancher jeudi lors d'un Conseil européen, sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni . Dimanche, le secrétaire d’Etat 🇬🇧 à la Défense a déclaré que ce serait “contre-productif”… https://t.co/lOZRKotZ5i pic.twitter.com/UHBYZYcYfR
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 22, 2021
A quelques jours du sommet européen, Boris Johnson se disait toutefois prêt selon le “Times , à ouvrir des négociations avec l’UE pour partager les stocks de d’une usine d’AstraZeneca, à Leiden, aux Pays-Bas. Le Premier ministre serait également prêt à travailler avec Bruxelles à renforcer la production de cette usine.
A 2 jours du sommet européen 🇪🇺 qui doit décider s'il faut bloquer les exportations de #vaccins anti-Covid vers le Royaume-Uni 🇬🇧, @BorisJohnson lâche du lest mardi proposant de partager les stocks d'une usine #AstraZeneca aux Pays-Bas https://t.co/efT7CP67iV pic.twitter.com/KWpAimfQ89
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 23, 2021
Joe Biden, invité du Conseil
Joe Biden sera l’invité surprise du Conseil européen ce soir, pour tourner la page Trump, et mobiliser un front occidental face à la Chine, en pleine tension avec Pékin.Une vidéo-conférence entre le nouveau président des Etats-Unis et les 27 chefs d’Etats et gouvernants européens se tiendra ce soir à 20h45, dans le cadre du Conseil de l’UE.
Joe Biden au Sommet européen : entre unité et autonomie.https://t.co/Se4og3f3Xd (#géopolitique par @pierrehaski) pic.twitter.com/ffim3CutpC
— France Inter (@franceinter) March 25, 2021
Cette toute première conversation du mandat de Joe Biden aura pour thème “les relations transatlantiques.“ La Maison Blanche a publié un communiqué cadrant les sujets qui seront abordés : “à l’invitation du président du Conseil européen, Charles Michel, le président Biden participera à une session de la réunion au sommet prévue des dirigeants de l’UE. Il s’entretiendra avec les dirigeants de l’Union européenne de son désir de revitaliser les relations entre les États-Unis et l’UE, de travailler ensemble pour lutter contre la pandémie et faire face au changement climatique, et d’approfondir la plus grande relation du monde en matière de commerce et d’investissement. Il discutera également des intérêts communs en matière de politique étrangère, notamment la Chine et la Russie.“
L’un des thèmes discutés sera vraisemblablement la taxe sur les multinationales, en cours de négociation à l’OCDE et sur laquelle l’UE a prévu de prendre des mesures si les négociations internationales devaient échouer. Problème, le projet de l’UE est de taxer uniquement les multinationales du numérique, dont la plupart son américaines.
La question migratoire
Au programme également de ce sommet, les relations UE-Turquie. Les pays en première ligne, Chypre, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et Malte se sont réunis vendredi soir et samedi à Athènes pour demander une nouvelle fois plus de solidarité en matière migratoire. Ils demandent notamment une meilleure répartition des migrants arrivés en Europe.
Pacte migratoire: réunion de cinq pays du Sud avant le sommet européen https://t.co/nNH4pzrVlq pic.twitter.com/DvV2VKJe8O
— RFI (@RFI) March 21, 2021
L’Agence Européenne des Médicaments veut poursuivre l’évaluation des cas de thrombose signalés chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade.
Vaccin #AstraZeneca : l'Agence européenne des médicaments convoquera un groupe d'experts lundi
Bien qu'ayant établi la semaine dernière que le vaccin est “sûr et efficace“, l'AEM veut poursuivre l'évaluation des cas signalés https://t.co/gc7MHabjTw pic.twitter.com/j9ik41sOkL— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 25, 2021
Ces cas isolés avaient conduit à la suspension temporaire par plusieurs pays européens, dont la France, de l’injection du vaccin britannique.
🚨 Interrogé depuis #Montauban sur la fiabilité du vaccin #Astrazeneca Macron indique que "l'autorité européenne rendra demain après-midi 1 avis sur ce vaccin. Le président annonce la suspension "par précaution" de la vaccination avec AstraZeneca "jusqu'à demain après-midi" pic.twitter.com/AeJi2YWaT3
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 15, 2021
L’EMA avait établi la semaine dernière que le vaccin AstraZeneca est “sûr et efficace“ et n’est pas lié à un risque plus élevé de caillots sanguins. L’agence basée à Amsterdam avait toutefois indiqué ne pas être en mesure d’“exclure définitivement“ un lien entre le vaccin et des troubles de la coagulation rares. Le comité de sécurité de l’agence “poursuit son évaluation des cas signalés. Dans ce contexte, l’EMA convoque un groupe d’experts ad hoc le 29 mars pour apporter une contribution supplémentaire à l’évaluation“, a déclaré jeudi le régulateur européen dans un communiqué.
Le Conseil scientifique a formellement remis lundi 29 mars, au Premier ministre, son rapport sur la tenue des élections régionales et départementales en juin et sur l’éventualité d’un nouveau report du scrutin. Un document “strictement sanitaire“ insistent ses auteurs.
Les élections régionales et départementales, initialement prévues en mars, ont déjà été décalées aux 13 et 20 juin en raison de l’épidémie de coronavirus. La loi permettant ce premier report sollicitait cependant une analyse du Conseil scientifique “sur l’état de l’épidémie de covid-19, sur les risques sanitaires à prendre en compte et sur les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales les précédant“.
Dans cet avis de 16 pages avec ses annexes, le Conseil pèse le pour et le contre de la tenue des élections à la mi-juin, en identifiant “cinq types de risques“ : pour les candidats et équipes de campagne ; pour les électeurs allant voter; pour les « personnes participants aux opérations de vote et en particulier lors du dépouillement“ ; mais aussi “des risques liés à l’utilisation des locaux, notamment scolaires“; et ceux liés “à une reprise de l’épidémie“ après les élections “sous forme de clusters ou d’une petite vague“. Le Conseil effectue également une série de préconisations. D’abord pour la campagne électorale, durant laquelle il faut “encourager au maximum l’usage des moyens dématérialisés“, mais aussi pour le jour du vote, en recommandant que les bureaux soient tenus par des personnes vaccinées ou que des plages horaires soient réservées “pour les personnes vulnérables“.
Mais ce même Conseil se garde bien de se prononcer clairement sur l’organisation des élections régionales. Il renvoie même explicitement la balle au gouvernement : “les autorités publiques prendront les décisions qui leur incombent, lesquelles sont éminemment politiques s’agissant de l’organisation de scrutins électoraux“, peut-on y lire dans le rapport remis à l’exécutif.
#Regionales Dans son rapport remis lundi, le conseil scientifique considère qu'un report des scrutins départementaux et régionaux, prévus en juin, permettrait de faire baisser le niveau de risque. Mais il laisse au gouvernement le soin de trancher https://t.co/5W7orKixJY pic.twitter.com/y0zB8DRc0Z
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 29, 2021
Quelle suite maintenant ? La décision est entre les mains du gouvernement qui doit rendre un rapport au Parlement d’ici le jeudi 1er avril. “Comme prévu par la loi, le gouvernement remettra au Parlement d’ici le 1er avril un rapport sur la base de cet avis, qui donnera lieu également à une consultation des formations politiques“, a fait savoir lundi, Matignon. Officiellement, l’heure est donc à la rédaction par les services du Premier ministre d’un nouveau document concocté sur la base de l’avis du Conseil.
Le Premier ministre n’y exprimera pas nécessairement une position claire et pourrait même “sortir le parapluie“. L’idée étant de consulter les chefs de file de partis. C’est à dire en réalité, obliger les oppositions — vent debout au nom du nécessaire non-confinement de la démocratie — à se prononcer, elles aussi, sur l’enjeu sanitaire. Pas question en effet pour l’exécutif d’endosser seul la responsabilité de cette décision, qu’il s’agisse d’un maintien, avec le risque judiciaire qui lui est lié, ou d’un report à l’automne.