Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, va tenter au cours des prochains jours de faire adopter par le parlement britannique les actes législatifs nécessaires à la sortie ordonnée de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, sous peine de devoir renoncer à sa promesse d’un Brexit le 31 octobre. Vent debout contre une nouvelle prolongation « dommageable », le locataire de Downing street a assuré samedi, qu’il présenterait au Parlement la législation nécessaire à la mise en œuvre de son accord de Brexit. Deux nouveaux votes déterminants à la Chambre des communes ce mardi diront si il est en mesure de gagner son pari.
Le Brexit, il le veut, il y tient, et le claironne depuis toujours. Brexiter de la première heure, et porte-parole du Leave (partir) pendant la campagne référendaire de 2016, Boris Johnson continue de marteler, la main sur le coeur, que lui seul est capable de « respecter la volonté du peuple« , et de s’élever contre les turpitudes d’un Parlement qui par trois fois a voté contre un accord de sortie. Et pourtant, ce lundi, le Premier ministre britannique n’a pu une nouvelle fois obtenir un vote des députés sur le nouvel accord de sortie négocié avec Bruxelles. En cause cette fois, une règle de 1608 interdisant de solliciter une nouvelle fois le Parlement sur un sujet qu’il a déjà tranché.Lire la suite