Sans surprise, Philippe Martinez a été réélu ce vendredi à la tête de la CGT, à l’issue du 52ème congrès de la centrale syndicale. Mais au terme de cinq jours de débat houleux, le leader syndical déjà en difficulté, ne sort pas renforcé de cette réélection par défaut. De quoi écorner sa légitimité pour les prochaines années.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT depuis 2015, a donc été réélu pour un nouveau mandat ce vendredi à Dijon (Côte d’Or). Candidat unique à sa propre succession, il a recueilli 90,65% des suffrages, contre 95,4% lors du précédent congrès. M. Martinez a eu droit à une ovation debout, tranchant avec les applaudissements mesurés de son discours d’ouverture, ce lundi. « J’ai confiance en nous, dans nos syndiqués, pour nous déployer en vue des nombreuses élections dans les entreprises (…) pour que nous regagnions notre première place », a t-il déclaré au cours du point presse donné à la clôture du congrès. Commentant sa réélection, il a ajouté : « Ce n’est pas le premier (score) et ce n’est pas le dernier (score) ».